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Petite(s) histoire(s) de la pipe : Mais qui a taillé la première pipe en bruyère ? Partie 3
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Petite(s) histoire(s) de la pipe : Mais qui a taillé la première pipe en bruyère ? Partie 3
Bon, arrivé là, que peut-on déduire ?
Nous avons pour faire simple : l’hypothèse Corse, l’hypothèse de Saint-Paul-de-Fenouillet, l’hypothèse de Cogolin, l’hypothèse David, l’hypothèse Berrod-Regad, celles du tourneur ou du négociant anonyme qu’on peut rapprocher des deux précédentes, et enfin l’hypothèse Ligier (Taffanel) .
Parmi toutes ces hypothèses, on trouve plusieurs constantes :
1 -Le lieu d’abord : L’unanimité semble se faire, même chez nos cousins anglais ou américains, pour attribuer la paternité de la découverte aux pipiers français.
La Foire aux bois de Beaucaire est citée à plusieurs occasions. Rien d’étonnant à cela. La foire de Beaucaire était historiquement très courue, et même si elle avait perdu de son importance en 1850 par rapport aux premières années du XIX e siècle, elle drainait encore un monde considérable. Et puis l’Erica Arborea était une espèce de Provence, comme le buis qui approvisionnait depuis longtemps les tourneurs de Saint-Claude.
A ce sujet, retrouvons le témoignage de Jules Ligier, cité plusieurs fois dans l’ouvrage de Gilbert Guyot : « …Monsieur Gay est membre de la chambre consultative des Arts et Manufactures. J’entrais en 1857 dans sa maison pour apprendre le commerce. J’ai pris part pendant deux ans à la confection du stock important que ce négociant emmenait chaque année à la foire de Beaucaire. Il se composait de tous les articles que l’on fabriquait à cette époque dans la région : objets en bois, tonellerie, boissellerie, osserie, jouets, tabatières en bois et en corne, de pipes en bois dites MARSEILLAISES et surtout des tuyaux en bois, en corne, avec ou sans tige, des BOUQUINS (NB pas les livres mais les bouts de corne ou d’ambre que l’on adaptait au tuyau d’une pipe – par exemple au bout de l’os d’albatros sur les Butz-Choquin Origine), des embouchures de toute sorte destinées à être utilisées sur les pipes en terre qui se fabriquaient en assez grande quantité dans la Drôme et à Marseille, ainsi que dans toute la région du Midi. Je rends hommage volontiers à l’ingéniosité des ouvriers Chaumontiers ( NB de Chaumont, village aujourd’hui devenu quartier de Saint-Claude), car je les ai vus à l’œuvre : les DAVID, les REYMONDET, les GAUTHIER, les DELAVENNA, les BRUNET, les GRILLET, les GRUET. Ils excellaient dans la fabrication de ces charmantes pipes marseillaises en bois de charme ou d’alisier (l plane ou le duret comme ils disaient, dont le haut du foyer restait blanc comme l’écume de mer, le bas et la tige teintes avec une mixture spéciale qui leur donnait l’aspect d’une pipe royalement culottée. Ces pipes étaient fort jolies, fort gracieuses mais le bois en était si mince et si combustible qu’il fallait les garantir avec du fer blanc, et protéger le dessus avec une garniture en métal en forme de cercle, attendu que dans le Nord de la France et en Belgique où elles étaient vendues principalement, on allumait le tabac en présentant les pipes sur un réchaud de charbon. C’est à plein panier que les Chaumontiers livraient chaque samedi, chaque dimanche matin leur travail de la semaine à la maison Gay Aîné… »
On peut faire ici une rapide estimation : si ce Monsieur Ligier est rentré, mettons à quinze ans, dans la maison Gay, en 1857, il était né en 1842. Si il a retranscrit ses souvenirs entre sa soixante dixième et sa quatre-vingtième année (c’est à mon avis un maximum) ce témoignage peut être daté entre 1910 et 1920.
On y apprend, mais on le savait déjà que les articles de Saint-Claude comprenaient beaucoup de tuyaux à pipe mais également des pipes en bois, mais pas encore beaucoup en bruyère, pipes en bois qui étaient fabriquées à Saint-Claude depuis au moins le début du XIXème siècle vraisemblablement.
Entre parenthèses, j’aimerais bien voir une de ces « MARSEILLAISES » qui n’avaient d’ailleurs rien à voir avec Marseille et rien non plus avec les pipes en terre qu’y faisait Hippolyte Bonnaud. Mais je ne suis pas sûr qu’il s’en soit conservé ne serait-ce qu’une .
Henri Vuillard, dans son témoignage cité plus haut, nous rappelle que les pipes étaient tournées dans toutes sortes de bois au début de la seconde moitié du XIXème siècle, avant l’exploitation de la bruyère : « En tout cas mon père qui était un habile tourneur habitant chez ses parents, cultivateurs aux environs de Saint-Claude, m’a raconté souvent que vers 1860 il travaillait avec un tour à pied et façonnait des pipes en bois de France : buis, cerisier, merisier, hêtre etc.. ».
Sur le lieu précis en France, on trouve plusieurs hypothèses :
La Corse, d’abord, près de la ville natale de Napoléon (Napoléon est né à la Villa Bozzi à Ajaccio et il est vrai qu’on trouve de la bruyère autour d’Ajaccio). Pour la Corse, l'hypothèse Comoy vient l'appuyer. A noter qu'on ne sait pas ensuite si la maison Comoy s'approvisionna de bruyère Corse ou des Maures ou des Pyrénées Orientales, voire d'un peu des trois (à mon avis le coût du transport devait influer).
Les Pyrénées Orientales ensuite (Saint-Paul de Fenouillet), il y a de l’Erica Arborea dans le coin et il y avait effectivement des tourneurs sur bois à Saint Paul de Fenouillet, qui ont sans doute tourné des pipes en bois, comme un peu partout à l’époque.
En outre dans la Revue des deux Mondes de 1864, un article intitulé « Le Travail et les Mœurs dans les Montagnes du Jura - Saint-Claude et Morez » nous dit que « …Aujourd’hui, parmi les matières premières qui sont prises hors du Jura, il faut ranger le buis, dont l’ancien fonds a été épuisé. Cet arbuste, qui croît avec tant de lenteur, vient presque exclusivement des Pyrénées. La partie la plus recherchée par l’industrie n’est pas, comme on le suppose assez généralement, la racine, mais une partie intermédiaire appelée loupe, placée au-dessus des racines avant les branchages et encore enfouie entre les cailloux qui recouvrent le sol. La loupe fournit ces articles veinés et flammés dont la surface peut recevoir le poli du marbre et en a presque la dureté. De même que le buis, une matière végétale aujourd’hui très employée, la racine de bruyère, se recueille dans les Pyrénées... » .
Mais cette hypothèse n’apparaît qu’une fois, évoquée par le sous-directeur honoraire du Jardin botanique de Marseille (le parc Borély des lecteurs de Marcel Pagnol) en 1927. Elle ne revient jamais ensuite.
Les Maures et Cogolin ensuite, hypothèse revendiquée par René Courrieu dans les années 90. Cogolin était effectivement au cœur de la bruyère des Maures, et il ya a eu un certain nombre de pipiers à Cogolin, mais la plus ancienne et la seule qui subsiste est la Maison Courrieu.
Ci-dessous une carte de 1981 qui montre l’implantation de l’Erica Arborea en France.
Le Jura ensuite. A ce propos, concernant le lieu, il faut cependant distinguer le lieu de naissance de la bruyère (le bassin méditerranéen fatalement) et le lieu de naissance de la pipe en bruyère. En effet si l’Erica Arborea ne pousse pas dans le Jura, l’essentiel des sources s’accordent pour dire que c’est avec de la bruyère rapportée de Beaucaire que les Sanclaudiens firent les premières pipes. On ne sait cependant pas si c’était de la bruyère venant des Maures ou des Pyrénées Orientales (les deux hypothèses sont possibles).
2- La date ensuite, tous les auteurs cités ici, français, anglais, américains, et les témoignages de l’époque, s’accordent sur une période comprise entre 1850 et 1860.
Alfred Dunhill, qui lance l’hypothèse Corse, précise bien que la visite du pipier en Corse se déroula « …dans la seconde décennie qui suivit son décès en 1821… », c'est à dire à partir de 1841. Dunhill précise également que «… et depuis cette date, quelque part au début des années 1850, il fut voué à supplanter tous les autres matériaux à pipe… ». Même l’hypothèse de la naissance de la pipe en bruyère à Saint Paul de Fenouillet date celle-ci de 1850.
Dans la Revue des deux Mondes de 1864, un article intitulé « Le Travail et les Mœurs dans les Montagnes du Jura - Saint-Claude et Morez » nous dit que « …Aujourd’hui à Saint-Claude c’est la pipe, la pipe en racine de bruyère, qui fournit au travail son principal aliment. La vogue dont jouissait le chapelet avant 1790 et la tabatière avant 1830 est passée toute entière, depuis cinq ou six ans, à ces pipes du travail le plus simple, d’une couleur rougeâtre, que la ville et la campagne ont également adoptées … ». Soit les premières fabrications entre 1850 et 1860.
Dans The Gentleman’s Magazine, de juillet à décembre 1895, on peut lire que «…les vieilles pipes en terre et les écumes célèbres autrefois ont été supplantées par les élégantes et peu chères « briars pipes » ou plus correctement « pipes de bruyère ». Depuis trente ans la faveur accordée à ce « semi-minéral » a monté régulièrement, jusqu’à aujourd’hui … » Soit là encore autour de 1865.
Mais sur le site de la maison Courrieu, il est notamment écrit : Dès 1802, Ulysse Courrieu, agriculteur dans la région, aurait fabriqué la première bouffarde en bruyère et créa ensuite la fabrique Courrieu.
Alors ?
René Courrieu, (selon des propos rapporté par Gilbert Guyot en 1991 dit que « …On trouve trace de l’existence de la maison COURRIEU dans des archives napoléoniennes. La firme débuta en 1801, fondée par mon aïeul Jean-Baptiste. Nous sommes aujourd’hui à la douzième génération. La bruyère des Maures fut exploitée tout au début…Nous possédons également des archives (1835) sur la preuve d’exploitation de la bruyère sur l’ile du Levant. On décida alors de faire travailler les bagnards du pénitencier de l’île sur la pipe. L’extraction et le débit s’y faisaient sur place, le bouillage et le séchage des souches à Cogolin. Après le retour de la matière dans la prison, la fabrication finale était exécutée par les détenus. Toutes ces pipes étaient commercialisées pour le compte de la maison Courrieu en plus de sa fabrication personnelle…».Qu’en penser ?
Il est très possible qu’Ulysse Courrieu ait tourné des pipes de bois assez tôt au début du XIXème siècle, comme au demeurant les tourneurs sur bois des Pyrénées Orientales et du Jura.
Concernant l’exploitation de la bruyère sur l’Ile du Levant, il est vrai qu’un bagne pour enfants (l’époque n’était pas tendre !) fut installé sur cette Ile en face de Porquerolles où les petits bagnards, entre autre tâches, et dans des conditions sordides qu’auraient su décrire Dickens ou Hugo, étaient employés à arracher les souches de bruyère puis à fabriquer les pipes.
Mais ce bagne n’ouvrit qu’en 1861. Donc pas d’antériorité marquée pour la fabrication en quantité des pipes de bruyère à Cogolin plutôt qu’à Saint-Claude.
Qu’Ulysse Courrieu ait commencé à fournir la Grande Armée en pipes dès 1802, c’est bien possible. Mais de pipes en terre vraisemblablement, la Basse-Provence (où se trouve le massif des Maures) n’étant à l’époque pas seulement riche en bruyère mais aussi en terre à pipe qu’elle fournissait aux fabriques de Marseille au début du XIXème siècle. Des pipes en bois aussi, pourquoi pas, mais vraisemblablement pas en bruyère. Que deux ou trois pipes de bruyère aient été faites à cette époque pourquoi pas également, il n’est pas aberrant que la région des Maures ait incité un pipier local à se servir d’une matière première abondante (à l’époque).
Enfin François Comoy aurait découvert la bruyère corse en 1825.
3 –les circonstances enfin
En ce qui concerne la découverte fortuite de la bruyère par un berger, j’imagine assez mal un berger désoeuvré aviser une Erica Arboréea, la désoucher, fendre le broussin et se dire «Tiens, je vais me tailler une pipe dedans ». Mais pourquoi pas ?
Taffanel a selon Jules Ligier apporté une pipe fumée par un berger de sa région, qui selon ses dires « … a été prise dans une souche de bruyère, semblable aux souches de buis … qu’on trouve en abondance dans notre région ». Si la bruyère était utilisée régulièrement en Provence à cette époque, le berger, comme d’autres, a pu se fabriquer une pipe dans un bout de bruyère ramassé ici ou là. La pratique pouvait être assez commune, mais rester confinée à la région.
Je crois davantage à l’hypothèse de la Foire du bois de Beaucaire où se retrouvaient des professionnels du bois, qui connaissaient les différentes espèces et les testaient, et qui ont fort bien pu découvrir le broussin de bruyère en cherchant un substitut au buis, et ce, peut-être assez tôt.
Que des pipiers ou des tourneurs de St Claude se soient rendus à Beaucaire pour s’approvisionner en bois, et soient revenus avec des broussins ou des ébauchons de bruyère, voire de simples échantillons est à mon avis bien plus probable. Que ce soient Regad et Buat, David ou Taffanel, ou quelqu’un d’autre.
Je suis un peu partagé sur l'hypothèse Comoy : François Comoy connaissait le bois par son métier, on tournait déjà des pipes de bois dans sa région, mais le "voyage d' étude" d'un bûcheron jurassien en Corse en 1825 me laisse perplexe .
Pour conclure, je crois non seulement qu’il ne faut pas prendre un parti ou l’autre mais surtout que c’est impossible. Que la première pipe de bruyère ait été taillée d’abord à l’endroit où la bruyère à pipe poussait, c’est un fait très probable, mais qu’on ne pourra jamais prouver. Et à quelle date, on ne le saura jamais non plus.
Que la pipe de bruyère ait connu son essor et sa renommée grâce aux pipiers de Saint-Claude, c’est l’hypothèse la plus vraisemblable, l’essentiel des sources consultées mentionnant cette ville comme le berceau manufacturier de la pipe de bruyère. C’est ainsi que la firme GBD produisit ses premières bruyères à Paris dans le dernier quart du XIXème siècle, à partir de bruyère venue de Saint-Claude. Mais également que lorsqu’ Henri Comoy s’installa à Londres en 1879 pour y fabriquer des pipes de bruyère, ce fut à partir de la bruyère de Saint-Claude.
Quant à savoir à qui on doit cette découverte, c’est une autre paire de manches. Et quelle importance au fond ? A mon avis du moins….Chacune de ces histoires a son charme, et pour moi elles m’ont permis de découvrir des choses que je ne soupçonnais pas.
Et j’en ai ainsi fini avec cet article. Merci à ceux qui ont eu la curiosité et le courage de me lire jusqu’au bout ,merci à ceux qui m'ont fourni d'autres éléments pour compléter ma recherche et merci d'avance à ceux qui m'en fourniront encore peut-être
Dernière édition par Chris W le Ven 18 Jan 2019 - 18:01, édité 1 fois
Chris W- client
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Localisation : Nantes (Bretagne)
Re: Petite(s) histoire(s) de la pipe : Mais qui a taillé la première pipe en bruyère ? Partie 3
C'était très intéressant.
J'avais déjà lu 1 ou 2 de ces textes sans avoir de certitude, j'avais juste retenu que
Cogolin revendiquait l'origine...
J'avais déjà lu 1 ou 2 de ces textes sans avoir de certitude, j'avais juste retenu que
Cogolin revendiquait l'origine...
Daymonts- client
- Messages : 658
Date d'inscription : 17/08/2017
Age : 72
Localisation : Ile de France
Re: Petite(s) histoire(s) de la pipe : Mais qui a taillé la première pipe en bruyère ? Partie 3
Voilà un article rondement mené. Félicitations.
Courrieu est devenu un éco musée aujourd"hui. Ils ont des dozaines de mmilliers de pipes en stock. Il y a longtemps que les machines sont à l'arrêt. De temps en temps un ancien employé vient polir des tuyaux ou restaurer une pipe. L'atelier est propre, pas de trave récente de poussière de bruyère.
J'y étais il y a peu, ayant une maison dans le massif des Maures, pas bien loin.Il y en a autour de chez moi dans les collines. Au printemps c'est tout blanc de l'éclosion des fleurs. Féérique.
Courrieu est devenu un éco musée aujourd"hui. Ils ont des dozaines de mmilliers de pipes en stock. Il y a longtemps que les machines sont à l'arrêt. De temps en temps un ancien employé vient polir des tuyaux ou restaurer une pipe. L'atelier est propre, pas de trave récente de poussière de bruyère.
J'y étais il y a peu, ayant une maison dans le massif des Maures, pas bien loin.Il y en a autour de chez moi dans les collines. Au printemps c'est tout blanc de l'éclosion des fleurs. Féérique.
Re: Petite(s) histoire(s) de la pipe : Mais qui a taillé la première pipe en bruyère ? Partie 3
et bien c'est un sacré travail que tu as fais là.
Pour ce qui est des pipes " Marseille " j'ai trouvé ceci
en fait un Nom en particulier reviens dans les recherches :
fabrique Bonnaud ( au 4 pont de Vivaux ). Voici ce qu'ils faisaient ( entre autres )
encore bravo et merci pour le partage de ce très gros travail
Pour ce qui est des pipes " Marseille " j'ai trouvé ceci
en fait un Nom en particulier reviens dans les recherches :
fabrique Bonnaud ( au 4 pont de Vivaux ). Voici ce qu'ils faisaient ( entre autres )
encore bravo et merci pour le partage de ce très gros travail
Re: Petite(s) histoire(s) de la pipe : Mais qui a taillé la première pipe en bruyère ? Partie 3
Très intéressant, merci
Invité- Invité
Re: Petite(s) histoire(s) de la pipe : Mais qui a taillé la première pipe en bruyère ? Partie 3
Merci à tous, ça fait plaisir
Je dois dire que j'ai passé un très bon moment à faire ces recherches et que j'ai découvert plein de choses
@ Papaalino : je connais effectivement, mais ce sont les pipes Bonnaud de Marseille, qui étaient des pipes en terre.
Danc ses souvenirs, Jules Ligier nous parlait de pipes en bois de charme dites "Marseillaises" mais qui étaient fabriquées à Saint Claude, envoyées dans le Nord et n'avaient rien à voir avec la ville.
Je dois dire que j'ai passé un très bon moment à faire ces recherches et que j'ai découvert plein de choses
@ Papaalino : je connais effectivement, mais ce sont les pipes Bonnaud de Marseille, qui étaient des pipes en terre.
Danc ses souvenirs, Jules Ligier nous parlait de pipes en bois de charme dites "Marseillaises" mais qui étaient fabriquées à Saint Claude, envoyées dans le Nord et n'avaient rien à voir avec la ville.
Chris W- client
- Messages : 101
Date d'inscription : 02/11/2017
Age : 66
Localisation : Nantes (Bretagne)
Re: Petite(s) histoire(s) de la pipe : Mais qui a taillé la première pipe en bruyère ? Partie 3
Un grand merci Chris pour le partage de ton travail. Je m'en suis fait un fichier que je consulterai à l'occasion. C'est pour dire que le sujet m'a passionné … Merci!
_________________
Sénèque : Ce n'est pas parce que les choses nous semblent inaccessibles que nous n'osons pas; c'est parce que nous n'osons pas qu'elles nous semblent inaccessibles.
La solidarité et le partage du savoir de chacun au profit de tous.
PAT1er- Administrateur
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Date d'inscription : 15/08/2017
Age : 62
Localisation : Cherbourg-en-Cotentin
Re: Petite(s) histoire(s) de la pipe : Mais qui a taillé la première pipe en bruyère ? Partie 3
Eh bien ,e forum a trouvé un nouvel historien ! Chris !
tabadoc- régulier
- Messages : 2062
Date d'inscription : 03/08/2017
Age : 62
Localisation : sous les vents armoricains
Re: Petite(s) histoire(s) de la pipe : Mais qui a taillé la première pipe en bruyère ? Partie 3
Merci Chris pour ce travail super interessant!
Pascal68- client
- Messages : 32
Date d'inscription : 14/01/2018
Age : 60
Localisation : Alsace - Sundgau
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