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Message par  Daymonts Dim 1 Oct 2017 - 20:15

Perso j'ai le plus grand respect pour les Dunhill  grâce à leur qualité reconnue, mais je confesse
que rares sont celles qui me font rêver au 1er coup d'œil ... Embarassed

Partant de là leur prix me découragera surement encore longtemps, on paye trop le prestige de la marque pour moi par rapport à ce qu'elles me tentent esthétiquement. Neutral
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Message par  Arthim Dim 1 Oct 2017 - 20:18

Même si j'ai moi même des dunhill je ne comprend pas ce sectarisme envers cette marque , car si l'on cherche on peux trouver plus beaux qui fume aussi bien et pour moins chère
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Message par  Invité Dim 1 Oct 2017 - 22:51

Je ne te suis pas très bien Arthim  scratch tu parles de sectarisme 
envers cette marque, donc de l'intolérance et ensuite tu te
contredis en ajoutant que l'on peut trouver mieux, qui fume
aussi bien et en payant moins cher. 

Pour ma part, j'ai fumé un peu de tout mais ce que j'ai remarqué
est tout simple, certaines marques de pipes fument bien un moment
puis plus rien... Tu as beau faire ce que tu veux, tout le charme de
la pipe s'est envolé en fumée. Une Dunhill Fume bien et ça continue...
Voilà un point qui me semble important à dire maintenant j'encourage
quiconque à acheter une Dunhill par curiosité car selon moi c'est une
marque qui mérite d'être essayée, je n'encourage pas les gens à acheter
une Estate mais une neuve car si la belle n'a pas reçu son baptême du
feu avec un vrai Culot, qu'il s'agisse d'une Dunhill ou d'une autre marque,
elle perdra de toute sa valeur. Petite anecdote sur la Calabash 5 que je
possède, elle a fumé tous les jours durant trois ans sans jamais être
mauvaise et elle a été supérieure en goût face à pas mal de pipes de mon
cheptel. Aujourd'hui je la fume occasionnellement car depuis un moment
je culotte beaucoup de pipes et puis je fume différemment, disons que je 
ne fume que mes meilleurs avec certains tabacs et comme j'en ai de très
bonnes je la fume de temps en temps mais toujours avec une grande
satisfaction.

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Message par  Arthim Lun 2 Oct 2017 - 4:58

Quand je voulais parler de sectarisme , je voulais typiquement parler de ce genre d'expression : "il n'y a pas mieux que dunhill" , tu dit qu'une dunhill neuve fume toujours bien je ne suis pas d'accord , ma dunhill panel neuve j'ai du la reculoter 3 fois en la nettoyant au sel avec des tabacs différents pour qu'elle soit fumable car à chaque fois elle avait un goût exécrable

Au contraire si les gens veulent acheter une dunhill j'encourage à acheter une estate car une estate bien entretenu ou remise en condition par un vendeur de confiance sera bien plus abordable qu'une dunhill neuve ou l'on dois vendre un foie pour ce la procurer

Après peut être que mon expression de sectarisme étais mal choisi
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Message par  boufardo Lun 2 Oct 2017 - 6:53

Bonjour a vous.
Je rejoint pas mal d'idée qui ont étés dites sur le sujet.
Si les Dunhill sont des pipes sans aucune comparaison au niveau du fumage, il n'y a pas de question a se poser, il faut essayer, et se faire sa propre opinions.
Maintenant sais vraie quels ont un fort coup financier et quelles ne sont pas a la porter de toutes les bourses.
Du coté esthétique, perso je les trouvent dure et pas très gracieuse, on voie toujours le meme style droite carrée, mais en cherchant un peu j'ai trouver celle ci, que je trouve très gracieuse et meme que je la verrai bien etre porter par une dame.
Le choix d'une pipe par rapport a une autre dépendra, pour moi.
D'un coup de coeur.
Et si je ne peut pas me l'offrir a cause de sont tarif.
Et bien elle restera un reve.
Pour finir je ne crois pas qu'une marque puisse toujours etre sur le marcher, si elle n'était pas de qualité reconnu par beaucoup.
À nous les petites anglaises - Page 20 Dunhill-Pipes-Alpascia-img-89523-w1100-h791À nous les petites anglaises - Page 20 Dunhill-Pipes-Alpascia-img-89523-w1100-h791
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Message par  clod46 Lun 2 Oct 2017 - 8:43

Je n'ai aucun avis sur le sujet Dunhill n'en possédant aucune et n'en ayant jamais fumé.

Je reste à l'écoute de vos remarques, Holaf, Arthim et Boufardo puisque, en ayant une ou plusieurs, vos ne peuvent manquer de pertinence, bien que divergents  Very Happy
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Message par  Invité Lun 2 Oct 2017 - 9:37

boufardo a écrit:Bonjour a vous.
Je rejoint pas mal d'idée qui ont étés dites sur le sujet.
Si les Dunhill sont des pipes sans aucune comparaison au niveau du fumage, il n'y a pas de question a se poser, il faut essayer, et se faire sa propre opinions.
Maintenant sais vraie quels ont un fort coup financier et quelles ne sont pas a la porter de toutes les bourses.
Du coté esthétique, perso je les trouvent dure et pas très gracieuse, on voie toujours le meme style droite carrée, mais en cherchant un peu j'ai trouver celle ci, que je trouve très gracieuse et meme que je la verrai bien etre porter par une dame.
Le choix d'une pipe par rapport a une autre dépendra, pour moi.
D'un coup de coeur.
Et si je ne peut pas me l'offrir a cause de sont tarif.
Et bien elle restera un reve.
Pour finir je ne crois pas qu'une marque puisse toujours etre sur le marcher, si elle n'était pas de qualité reconnu par beaucoup.
À nous les petites anglaises - Page 20 Dunhill-Pipes-Alpascia-img-89523-w1100-h791À nous les petites anglaises - Page 20 Dunhill-Pipes-Alpascia-img-89523-w1100-h791
Quelle belle ligne mon cher boufardo Wink c'est surement une DR avec étoiles de 1 à 7 comme celle-ci vendue
"A la pipe du nord" et si on regarde de plus prêt on voit les quatre étoiles **** pour les lisses Dunhill n'utilise
que de la bruyère Italienne. 

À nous les petites anglaises - Page 20 P1030710

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Message par  Silver Cloud Ven 13 Nov 2020 - 17:17

Ben Little Smoke a écrit:
Alexandre a écrit:
HOLAF a écrit:
Ben Little Smoke a écrit:
HOLAF a écrit:Je vous avais dit combien j'aimais les "Collector" voici
donc une Dunhill Shilling Collector XL 



À nous les petites anglaises - Page 20 Dsc_0713
Magnifique cette pipe, Ben Little smoke Wink j'ai toujours su que tu nous dissimulais 
tes plus belles pipes, elle en vaut le détour cette beauté  Bravo! OK
Une petite "tuerie" en fait... Oil cured ???

On ne peut pas dire avec certitude que les Dunhill produites à ce jour et ce depuis la fin des années 60 sont encore "oil cured", cela reste un mystère!?
Pour les pipes Ashton, c'est une certitude qu'elles le sont encore toutes à ce jour.

@ Ben Little Smoke

"On ne peut pas dire avec certitude que les Dunhill produites à ce jour et ce depuis la fin des années 60 sont encore "oil cured", cela reste un mystère!?
Pour les pipes Ashton, c'est une certitude qu'elles le sont encore toutes à ce jour."

Tout à fait exact en ce qui concerne les Ashton. Je viens d'en acheter deux neuves, et elles sont certifiées "oil cured ", par le vendeur.

Par contre, en ce qui concerne les Dunhill, ce n'est plus vrai depuis les années 1960, 1964 pour être plus précis, d'après ce que disent les employés de Dunhill, et les Dunhill neuves, que j'ai achetées récemment, ne le sont pas, un pré-culottage, hélas, à remplacé le procédé ancien.

Je vais vous poster, en plusieurs fois, car c'est assez long, des faits historiques concernant ces pipes, et en particulier le sujet de "l'oil curling ", qui fait couler beaucoup d'encre, avec la raison donnée par Alfred Dunhill lui-même, concernant le choix de cette méthode de séchage.


Dernière édition par Silver Cloud le Sam 14 Nov 2020 - 5:04, édité 2 fois
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Message par  Silver Cloud Sam 14 Nov 2020 - 2:40

Traduction d’un article de Chuck Stanion qui fut l’éditeur “ Pipes and tobaccos magazine “

OIL CURING

Nous avons tous vécu la période du culottage , chargeant bol après bol dans une nouvelle pipe, alors qu'elle ne montre aucune gratitude et délivre une fumée âcre, chaude et astringente à nos palais déconcertés.
Les saveurs qu'elle offre ne correspondent pas à l'apparence de la pipe. Quelque chose d'aussi beau ne devrait pas avoir le goût d'une briquette de charbon de bois enflammé.
De nombreuses pipes nécessitent un culottage qui consiste à fumer plusieurs bols de tabac moins que satisfaisants, parfois des dizaines, avant que la fumée ne commence à goûter comme il se doit.
Quiconque boit dans un tuyau d'arrosage laisse l'eau saumâtre et viciée le laver avant de profiter du rafraîchissement qui suit. Ce concept ressemble à celui de la pipe.
D'autres raisons que la saveur initiale décevante peuvent y contribuer. Si une pipe est tachée par trempage, à l’intérieur du foyer, ce qui arrive dans certaines circonstances, cette tache à l'intérieur du foyer, ne sera probablement pas une délicieuse expérience de saveur lorsqu'elle est fumée. Heureusement, cela ne dure pas. Le culottage est la dernière étape du durcissement de la bruyère.

Avec la bruyère, le processus de séchage commence à la scierie, où, après avoir été coupé en blocs, il est bouilli dans de gigantesques cuves d'eau.
Cette ébullition est importante. Il aide à pousser les résines et les sèves hors du bois, en les remplaçant par de l'eau. Ces résines naturelles peuvent rendre la fumée de pipe chaude et avoir un mauvais goût jusqu'à ce qu'elles migrent à travers la bruyère poreuse, ce qui permet de mieux absorber l'humidité collatérale de la combustion du tabac par la suite. Cependant, le processus d'ébullition n'élimine pas toutes les impuretés.
Après ébullition, la bruyère est progressivement séchée, ce qui prend environ 18 mois. À partir de là, la majorité est achetée pour des pipes fabriquées en usine, ce qui est logique car ils représentent l'écrasante majorité de tous les pipes fabriquées. Différentes usines stockent la bruyère pendant des durées différentes pour un séchage à l'air supplémentaire, parfois des années, mais la plupart des pipes vendues dans le monde ont été façonnées et finies en seulement quelques mois, car la bruyère est chère et il est difficile de maintenir les prix bas avec des années d'inventaire en stock. Le séchage à l'air permet d'éliminer davantage d'impuretés restantes après l'ébullition.
Cependant, le stockage à long terme de la bruyère est coûteux. Peu d'entreprises peuvent se permettre de conserver leurs stocks pendant des années. Cela n'a guère de sens pour un fabricant de stocker la bruyère pendant 10 ans de durcissement supplémentaire uniquement pour vendre la pipe, bon marché, Ils ne survivraient pas longtemps en affaires. La bruyère avec un investissement en temps substantiel doit atteindre un prix plus élevé, elle ne peut donc pas être utilisée pour les pipes bon marché, alors que certaines bruyères sont certainement plus appropriées pour ces pipes. Lorsque la bruyère devient chère, elle doit être transformée en pipes de plus grande valeur, des pipes que les consommateurs jugent intéressantes à des prix plus élevés. Cela signifie des pipes qui sont fabriqués et finies plus lentement.

C'est en partie la raison pour laquelle les fabricants de pipes des niveaux plus chers emploient des artisans pipiers et promeuvent des pipes de la plus haute qualité pour des fourchettes de prix particulières. Ils ont trop investi dans les matières premières pour mériter une pipe qui ne vaut pas la dépense supplémentaire pour le consommateur. Et à cause de cet investissement, ils ont également acheté de la bruyère la plus chère et de meilleure qualité, pour améliorer les chances d'avoir des pipes avec un beau grain, impeccables et plus chères qui sont de bonnes fumeuses et conçues de manière créative.
La bruyère achetée par des artisans pipiers coûte souvent entre 70 et 80 euros par bloc. Et beaucoup de blocs doivent être jetés dans le feu à cause de défauts - défauts qui peuvent souvent être retrouvés dans des pipes d'usine bon marché, mais pas dans une pipe de haute qualité.
Certaines usines, et probablement certains artisans, utilisent le séchage au four, qui est essentiellement la cuisson de la bruyère et le plus souvent utilisé pour amener l'humidité du bois à son niveau de travail optimal, en repositionnant fréquemment les blocs pour maintenir la consistance de l'humidité. La bruyère trop sèche s'écaillera plus facilement lorsqu'elle sera travaillée et ne se coupera pas proprement si elle est trop humide.

Certains artisans ont des processus de séchage supplémentaires, mais ils sont dissimulés dans le secret et le résultat d'années d'expérimentation, généralement avec diverses sources de chaleur. La méthode la plus connue des amateurs de pipe est peut-être le «séchage à l'huile» : Oil curing.

Inventé par Alfred Dunhill, et associé au processus du sablage remarquablement profond des premières pipes Dunhill, l’oil curing avec la chaleur, n'était pas à l'origine destiné à améliorer la saveur pendant la période de culottage. Dunhill a inventé le processus pour préparer plus rapidement et plus efficacement les pipes pour la vente. À l'époque, le durcissement à l'huile d'une pipe, signifiait les stocker pendant une année supplémentaire pour que l'huile finisse de s'infiltrer à la surface.

Voici une citation de la demande de brevet américain d'Alfred Dunhill pour les pipes traités à l'huile, le 14 octobre 1918:
"... les pipes de haute qualité, sont fréquemment stockées pendant une période considérable, par exemple douze mois ou plus, pour assurer la parfaite incorporation de l'huile avec les fibres du bois et pour bien imprégner la pipe. Mais il sera évident qu'un tel stockage d'articles manufacturés ou partiellement manufacturés représente un capital inutilisé, et le but de la présente invention est de préparer et d’imprégner ces pipes de manière à les rendre prêtes à être vendues et utilisés dans un laps de temps relativement court. "

La méthode de Dunhill utilisait des chevilles en cuivre, chauffées à des températures contrôlées avec des brûleurs à gaz, sur lesquelles les pipes étaient placées. Une fois chauffée, l'huile migrait à travers les fibres de la bruyère sur une période de plusieurs semaines, ramassant des résines et des sucs sur son chemin. Appelée «exsudat», cette huile était périodiquement nettoyée de la surface des pipes, sinon une croûte dure se formerait. Certains ont postulé que la croûte d'exsudat avait été laissée puis sablée, contribuant à la rugosité caractéristique de la texture de Dunhill, si admirée par les collectionneurs.

La méthode de traitement à l'huile de Dunhill a été saluée comme offrant d'excellentes caractéristiques de fumage, de nombreux fumeurs affirmant qu'elle était la meilleure du genre au monde. La société Dunhill a finalement décidé que le processus n'était pas pratique et qu'il n'offrait que peu d'améliorations, voire aucune, et a arrêté son utilisation, dans les années 1960 (1964).
Quelques fabricants modernes ont continué ou continuent de tirer profit du traitement à l'huile. Ashton, Radice et Ferndown bénéficient de l'approbation enthousiaste de leurs clients. Les pipes Sasieni ont été traitées à l'huile. Bill Taylor de Ashton pipes a travaillé pour Dunhill pendant de nombreuses années, il n'est donc pas surprenant qu'il intègre le traitement à l'huile chauffée pour ses propres pipes. et lorsque Jimmy Craig a repris la fabrication d'Ashton après la mort de Bill, il a continué la méthode.
Randy Wiley a traité pendant des décennies ses pipes, avant d'abandonner brièvement le processus au début des années 2000 en raison du temps nécessaire. Il a développé une nouvelle méthode de durcissement à l'huile plus rapide et a continué à huiler ses pipes depuis cet intermède.

Les partisans du traitement à l'huile trouvent que la saveur de ces bruyères est particulièrement agréable, avec un caractère de noisette, et certains disent que le processus rend les fibres de la bruyère plus stables et mieux capables de supporter des températures élevées. Beaucoup affirment que le durcissement à l'huile est la meilleure méthode de durcissement disponible.

Cependant, ceux qui sont attirés par la saveur initiale de la bruyère séchée à l'huile peuvent être déçus d'apprendre qu'elle ne dure pas plus de quelques semaines. Tout comme les impuretés peuvent être éliminées d'une pipe, avec le temps, l'huile peut aussi être éliminée, et le goût caractéristique de noisette disparaît . Mais ce qui reste, c'est une pipe bien culottée.

L'une des raisons pour lesquelles les pipes bon marché nécessitent un culottage, est qu’elles n'ont pas subi le processus fastidieux de durcissement supplémentaire qui augmente tellement le coût des pipes. Le consommateur choisi, avec des pipes moins chères, de faire ce durcissement par lui-même, avec son propre fumage diligent au lieu de payer pour un séchage supplémentaire à l'avance.

Nous avons tous vécu, ou entendu des histoires, de merveilleuses pipes qui, de toute évidence, ne devraient pas bien fumer. Peut-être qu'elles sont fabriquées à bas prix avec un forage incorrect et un mauvais alignement des trous de fumée, mais elles fument toujours très bien. Parfois, une pipe en particulier a juste un bon goût sans raison discernable, malgré une mauvaise construction. Aussi bonne soit-elle, elle fumerait encore mieux si elle avait été conçue de manière artisanale. Les mesures supplémentaires prises par les artisans élèvent le potentiel d'un bloc de bruyère à son plus haut niveau.

Un participant à une émission de pipe a récemment raconté l'histoire d'une pipe dont Il adorait la forme, mais elle avait un goût horrible et il était déterminé à l'apprivoiser. Il la fumait et la fumait, investissant obstinément du temps dans une fumée au goût nauséabond, jusqu'à décider qu'il avait assez, et était prêt à la jeter dans son allée et à l'écraser plusieurs fois avec sa camionnette, juste pour se venger. Mais avant qu'il ne soit prêt pour cette douce vengeance, la pipe changea. Il a dit que c'était probablement  vers son 40e bol, quand elle a soudainement commencé à avoir meilleur goût. Il avait enfin éliminé les impuretés et a été récompensé, avec une pipe qui est l’une de ses favorites depuis.

Les collectionneurs de pipes artisanales vous diront que l'inverse est également possible. Vous pouvez avoir une pipe parfaitement conçue et exécutée, percée à la perfection, fabriquée à partir de bruyère séchée pendant des années. Tout dans cette pipe est juste, mais elle ne produira toujours pas une bonne fumée. C'est décevant, mais heureusement rare. C'est juste la nature de la bruyère. Ce que vous obtenez avec les pipes artisanales, cependant, est une bien meilleure probabilité d'une bonne fumée, car tout ce qui peut être fait pour donner à cette bruyère l'occasion d’être bonne, a été fait au plus haut degré. Les pipes sont comme la mécanique quantique: leur niveau de performance est un champ de probabilité plutôt qu'un résultat prédéterminable.
Pourtant, il est aussi possible qu'une pipe bien faite coûtant des milliers de dollars ne fume pas aussi bien qu'une pipe mal fabriquée coûtant 20€. Les acheteurs de ces pipes à 20€ sont comme s’ils espéraient gagner à la loterie, et quand cela arrive, c'est très amusant. Ce n'est pas si amusant d'investir dans une pièce coûteuse et de constater que la bruyère ne peut toujours pas fonctionner à cause d'impuretés invisibles tenaces dans le bois qui ne se dissipent tout simplement pas. Heureusement, les artisans ont trouvé les méthodes nécessaires pour réduire cette probabilité à un faible pourcentage. En fin de compte, cependant, Mère Nature prend la décision finale.
Lorsque nous pensons à la bruyère séchée, il est bon de se rappeler que le séchage est un élément essentiel pour profiter d'un fumage frais et savoureux sans morsure de langue. La majeure partie du séchage est réalisée à la scierie, mais le reste est ce à quoi nous, fumeurs, devons faire face, soit en jouant sur une pièce artisanale haut de gamme, soit en jouant sur une pipe bas de gamme, soit en jouant sur quelque chose entre les deux. Quatre-vingt-dix-neuf pour cent des pipes polymérisées artisanalement fonctionneront au niveau qu'elles devraient, et le font immédiatement avec peu de culottage nécessaire. Quatre-vingt-dix-neuf pour cent des pipes premier prix, ne le feront pas et nécessiteront de la persévérance pour être fumables.


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Message par  Silver Cloud Sam 14 Nov 2020 - 3:11

( voir mes messages sus-dessus, concernant l'oil curing )

Traduction d’un article de Chuck Stanion qui fut l’éditeur de « Pipes et tobacos magazine ».


DUNHILL PIPES

DÉTAILS DUNHILL: UNE TOUCHE DE CLASSE

En chassant, le prince de Galles avait perdu des pipes et voulait savoir si quelqu'un les avait trouvées. Quelle était leur caractéristique distinctive? Une tache blanche insérée sur la face supérieure du tuyau sombre. L'annonce, qui a été publiée dans les journaux de Londres en 1921, ne précisait pas le nom du fabricant de tuyaux, mais ce n'était en fait pas nécessaire car la plupart des gens connaissaient déjà la marque. Maintenant, la pipe avait un nouveau témoignage éminent.

Alfred Dunhill a d'abord eu l'idée d'insérer une tache blanche sur les tuyaux de pipe en 1912 pour des raisons pratiques. " up ». Bien que Dunhill ait été brillant dans la commercialisation de ses produits, il ne considérait certainement pas cela comme une marque possible. En effet, en 1923, il dut aller devant les tribunaux pour défendre sa création originale. Dans les pipes Dunhill à cette époque, la tache blanche était un cercle ivoire mince et rond inséré dans le tuyau, mais aujourd'hui, il est fait d'acrylique de haute qualité.

L'introduction de la tache blanche n'était qu'une façon pour Alfred Dunhill de révéler son talent spécial pour inventer des choses. Passer d'une entreprise de harnais à fabricant de pipes en quelques années, signifiait non seulement qu'il essayait de glaner tout ce qu'il pouvait dans la fabrication de pipes, mais qu’ il testait également ses idées. On ne sait pas combien d'essais ont été menés, ni si certains ont échoué, mais les résultats positifs ont contribué à la naissance des légendaires pipes Dunhill .

Au tournant du XXe siècle, la plupart des pipes ont été mises de côté après quelques années parce que leur tige était bouchée. En 1911, Dunhill a trouvé la solution à ce problème en inventant un tube intérieur en aluminium qui pouvait être inséré dans le tuyau et remplacé si nécessaire. Ainsi, une pipe pourrait durer toute une vie et rester propre. La commercialisation des cure pipes en 1930, changea les choses.

Dans les premières années de son entreprise à Londres, Alfred Dunhill ne produisait que des tuyaux de vulcanite. Il achète des bols semi-fabriqués à Saint-Claude en France qui sont ensuite finis par ses artisans. Cependant, l’ébauchon de bruyère devait d'abord être «remis à neuf». Lorsque le morceau arrivait de France, la bruyère contenait encore de la sève qui aurait rendu le goût fumé du tanin et aurait rendu difficile le culottage. La durcir dans l'huile pourrait résoudre le problème, car l'huile éliminerait la sève, mais d'un autre côté, elle obstruerait les pores et lorsqu'elle était fumée, l'huile s'infiltrerait à travers le bois, ce qui produirait des effets désagréables. Que pourrait-on faire pour y remédier? Dunhill devait déjà y penser en 1910 s'il est vrai qu'en 1913, il avait déjà breveté (n ° 2157) un procédé de traitement et de finition des pipes avec de l'huile. Ses machines reproduisaient d'une certaine manière les conditions de la «première fumée», qui éliminait aussi l'huile au fur et à mesure qu'elle s'infiltrait. On a beaucoup parlé du séchage à l’huile. En premier lieu, les détails du procédé breveté (et du bain d'huile préliminaire) ont toujours été jalousement gardés. De plus, ils ont évolué avec le temps. Deuxièmement, alors que selon Dunhill ce processus ne pouvait être que positif, tout le monde n'a pas pleinement apprécié ce processus. Cela est particulièrement vrai à une époque plus récente, avec le changement progressif des techniques et des goûts de fumer, et un nombre croissant de personnes préfèrent d'autres moyens plus naturels pour expulser la sève. Cependant, une fois les pores du bois de bruyère dégagés, la forme de la pipe devait être améliorée, notamment en ce qui concerne la continuité entre la tête et la tige et tous les détails fins, ce qui contribuerait à un équilibre global des composants. Le processus final consistait à «finir» la surface du bois, ce qui déterminait l'aspect et le caractère de la pipe en tant qu'objet. Au cours des premières années, lorsque les bols étaient encore fournis par les Français, à l'exception de certains modèles Charatan, Dunhill a remarqué que les pipes fortement vernies n'étaient pas esthétiques et peu pratiques. Dès que l'entreprise a commencé à produire ses propres pipes (1910), différentes méthodes ont été recherchées.

La première méthode qui a été développée a produit une finition légère et efficace appelée Bruyère, le nom français de la bruyère. Au lieu de vernir le bois, le grain du bois a été rehaussé par l'application de couches d'une teinture rouge foncé et d'un léger cirage. La deuxième méthode a été introduite plus tard, après de nombreux essais.
Le sablage était utilisé depuis 1870 pour rendre le verre opaque, nettoyer en profondeur les pièces en fer ou les façades des bâtiments. Cependant, personne n'aurait rêvé d'adopter ce procédé pour finir des pipes de manière aussi radicale, sauf Alfred Dunhill, bien sûr. Ainsi, en 1917, il était prêt à lancer une nouvelle finition étonnante: la Shell. En projetant des microparticules à grande vitesse sur la surface du bois de bruyère, les parties relativement plus molles du bois ont été enlevées, laissant les parties les plus dures du bois et un beau motif en relief et clair-obscur, ce qui a amélioré le grain bien plus qu'une simple coloration. Le nom Shell a été utilisé pour décrire le type de motif en relief qui est présent sur les coquilles, mais il peut également signifier «ratatiné».
On a pu soupçonner que des pipes de qualité inférieure ont été traitées de cette manière, car les imperfections du bois de bruyère ont été supprimées. Mais ce n'est certainement pas le cas en ce qui concerne Dunhill. Une Shell a été conçue dès le départ dans le choix de la bruyère, qui dans ce cas était algérienne car elle était plus douce et plus adaptée pour obtenir une surface piquée. Elle a été préparée pour le sablage en étant d'abord traitée avec de l'huile qui a renforcé le bois. Les modèles des premières années avaient quelques problèmes liés aux variations de leurs formes, bien que les collectionneurs disent que ce sont maintenant une caractéristique distinctive des pipes.

Dès le début, l'esprit scientifique d'Alfred Dunhill et son attention aux concurrents ont imposé un système de classification, qui a évolué avec le temps et a ensuite été normalisé. Sur les tiges, cela était exprimé en lettres et en chiffres. Une analyse détaillée nécessiterait un expert en la matière et les nouvelles découvertes ont encore compliqué les choses. Voici juste un bref aperçu de la classification. Jusqu'en 1975, le Bruyère portait la lettre «A». L'expression «tube intérieur» est estampillée jusqu'en 1934. HW signifie «travail à la main», c'est-à-dire des pipes entièrement fabriquées à la main jusqu'aux années 1930. OD signifiait «propre conception», ce qui signifie que la pipe a été fabriquée selon les spécifications personnelles du client et que celles-ci peuvent être datées de la fin des années 1920 et du début des années 1930.

Une attention particulière mérite d'être portée aux initiales DR qui sont apparues du début jusqu'en 1930 sur quelques-unes, en fait très peu de pipes Bruyère, qui signifient «racine morte». Il faut préciser que ces noms et ceux qui ont suivi étaient avant tout une question de marketing. Cependant, pas mal de gens ont été enthousiasmés par la vraie signification de «racine morte». De plus, les pipes DR sont des modèles à grain droit impeccables qui sont extrêmement rares et vendus à un prix élevé. Au fil des années, Dunhill a même mis en place un système de classement basé sur l'aspect esthétique de ses produits, en utilisant des lettres de l'alphabet et un nombre variable d'étoiles. Mais pourquoi le terme «mort»? On dit que c'est parce qu'un grain aussi exceptionnel ne peut être obtenu qu'à partir d'anciennes racines appartenant à d'anciens arbustes morts. Il est même suggéré que la transformation de la bruyère et tout le reste se déroule comme un processus naturel dans le sol. Cependant, les experts de Radica Arborea s'opposent à cela en arguant que dès que l'arbuste meurt, il commence immédiatement à se décomposer et est donc complètement inutilisable. Quoi qu'il en soit, il y a encore des doutes, mais malgré le nom de "mort ", les pipes sont assez exceptionnelles.

D'autres codes sont apparus vers 1915 qui permettaient de dater l'année de fabrication de la pipe. Plus tard, la datation est devenue plus explicite. C'était un moyen d'éviter que les gens n'essaient d'utiliser leur garantie après un an. De nos jours, ce système aide grandement ceux qui souhaitent dater une pipe Dunhill.

L'année 1928 est cruciale pour l'histoire de l'entreprise, car c'était l'année où son fondateur a décidé de prendre sa retraite. Surtout, c'est important pour les collectionneurs, qui font la distinction entre les modèles pré et post Alfred. Cependant, il y a ceux qui ne remarquent pas une grande différence, plutôt un maintien de la qualité lorsque d'autres membres de la famille ont pris le relais.

Toujours au sujet de la classification, la forme et la taille de la pipe ont été exprimées à l'aide d'un code précis, déjà présent au départ, mais qui s'est rapidement consolidé dans les années 1930. Le besoin de limiter les types de produits était déjà présent dans des temps reculés, mais avec l'avènement de la révolution industrielle et l'expansion du marché, ce besoin est devenu pressant. Moins de gens sont allés directement à la source pour acheter un produit, et la chaîne des intermédiaires s'est donc allongée. À la fin du XIXe siècle, la vente par correspondance est devenue populaire et les descriptions du produit dans le catalogue devaient être brèves et précises, avec une petite image incluse. En 1910, Alfred Dunhill lui-même a développé son premier "About Smoke", soigneusement conçu pour que les clients distants puissent immédiatement saisir les caractéristiques de la pipe, accessoires et mélanges. Cependant, à partir des années 1920, à partir du marché américain, la prospérité croissante ainsi que le développement de l'industrie et du commerce ont conduit à ce qui sera plus tard défini comme la «société de consommation». La tendance à réduire la gamme de modèles dont les caractéristiques étaient néanmoins distinctives n'a pas été inventée par Dunhill, mais en tout cas l'entreprise était dans l'air du temps. Le client a immédiatement compris les caractéristiques d'une pipe grâce à une série d'initiales établies pour la forme et la taille. Grâce à ce type de classification, l'entreprise a grandement influencé le marché des pipes de sorte que d'autres entreprises l'ont rapidement adopté.

Suite à la retraite d'Alfred Dunhill, la finition des pipes a constamment changé, en raison à la fois des circonstances extérieures et des demandes du marché. Voici quelques exemples:

Dunhill Root Briar

En 1930 (ou 1931) est apparu le Root ou Root Briar . Le nom "Root" a été donné aux pipes de bruyère les plus authentiques avec un grain exceptionnel, une finition lisse et simple brun clair. Bref, la couleur du bois de bruyère. Les modèles "DR", jusqu'alors traités avec la méthode Bruyère, auraient ce nouveau type de finition. Comme ils sont extrêmement rares, les pipes Root sont au sommet des produits de qualité de l'entreprise et leur prix en est le reflet.

Aucune autre finition n'a été développée avant la Seconde Guerre mondiale, au cours de laquelle il était difficile de reconstituer les approvisionnements en bruyère. L'Europe avait beaucoup souffert pendant la guerre et le marché était déprimé. Pour cette raison, la société Dunhill s'est tournée vers le marché américain et a produit la série Dunhill 800 OD, recyclant l'ancien timbre Own Design sans que le type ait été conçu par le client. C'étaient simplement de belles grosses pipes traditionnelles.

Dunhill Tanshell

La finition Tanshell est sortie en 1952, sablée avec une couleur beige clair à l'aide de bruyère sarde, beaucoup plus dense et dure que la bruyère algérienne. Le grain résultant était plus régulier et uniforme.

Il y avait quelques problèmes pour Dunhill dans les années 1960. Les événements survenus en Algérie après l'indépendance ont rendu impossible l'acquisition de la bruyère algérienne et l'Italie a décidé de conserver le bois précieux pour les fabricants nationaux. Il fallait trouver des fournitures ailleurs, notamment en Grèce. Cela signifiait que les différentes caractéristiques de la bruyère dictaient un changement à la fois dans la technique et dans l'aspect final du produit fini.

Dunhill Rubybark

En 1972 (1973), la nouvelle finition Redbark a été introduite, de la bruyère sablée avec une tache rouge moyenne, qui deux ans plus tard est devenue plus claire et n'a pas eu de succès, donc en 1976 les pipes étaient à nouveau d'un rouge moyen. La production a été interrompue en 1987, mais maintenant il y a eu un renouveau avec le nom Rubybark . Redbark peut être considéré comme la finition la plus connue parmi celles développées après la période d’Alfred Dunhill.

Dress Dunhill

La Dress est sortie en 1973. Pourquoi "Dress"? Tout simplement parce que sa finition lisse et noire rappelle une robe élégante, reflétant parfaitement les perspectives Dunhill.

Collector Dunhill

En 1978, la série spéciale Collector a été introduite, des pipes fabriquées à la main utilisant la partie plateau de la loupe, qui offre le meilleur motif de grain.

Dunhill Cumberland

La finition Cumberland a été introduite en 1979 (1980). Les pipes étaient sablées avec une teinture brune et avaient un tuyau en vulcanite bringée. Il existe également quelques variantes. Le nom "Cumberland" vient du fait que la finition a été inspirée de vieilles pipes Root Briar trouvées dans un entrepôt à Londres à Cumberland Road.

Chestnut Dunhill

En 1983, la Chestnut est sortie, ayant les mêmes caractéristiques que la Cumberland, mais avec un bol lisse.

County de Dunhill

La County a  été introduite en 1986, sablée avec une finition brun clair et un tuyau bringé semblable à celle du Cumberland. Cette production a été abandonnée l'année suivante, mais a été reprise plus récemment.

Dunhill Russet

En 1988, le Russet est apparu, des pipes brun rougeâtre de courte durée.

Amber root de Dunhill

Une couleur orange chaude caractérise la racine d'ambre , introduite en 1995. Elle rappelle la finition Root Briar, et a parfois des tuyaux bringés comme le Cumberland.

Amber Flame de Dunhill

Il s'agit d'une édition limitée, et est également disponible dans la version grain de flamme, auquel cas il s'appelle Amber Flame .

Ring Grain et Shilling Grain de Dunhill

Le dernier à être introduit (1996) est une série extrêmement rare, les pipes Ring Grain . Ce sont des pipes à grain de flamme de haute qualité qui sont sablés et arborent différentes couleurs. Le type Cumberland est appelé le Shilling : Dunhill Shilling.

La société Dunhill produit actuellement des pipes Dress, Chestnut, Root Briar, Bruyere, Amber Root, Amber Flame, Shell, Cumberland, County, Ring Grain et Rubybark.

Cependant, il y a aussi une autre caractéristique à ne pas négliger, et nous la mentionnons ici car c'est la cerise sur le gâteau, étant une partie importante du processus de fumage de la pipe: La lentille qui entre dans la bouche . Au départ, elle avait tendance à être assez épaisse, mais dans les années 1920, une version plus mince et confortable a été introduite, puis dans les années 1930, le F / T ou Fishtail a été développé. Les tuyaux ont toujours été faits à la main, jusqu'en 1976, mais à partir de ce moment ils ont été fabriqués industriellement et ont donc tendance à être épais. Cependant, cela n'a pas réussi car les clients n'étaient pas satisfaits, et les tuyaux ont donc de nouveau été fait à la main. Les pipes d'aujourd'hui sont un croisement entre les premières épaisses et les versions Comfy (confortable).

L'histoire de l'entreprise Dunhill se compose d'hommes, de solutions et de détails plus ou moins petits comme décrit ici. Cependant, ce qui compte vraiment, c'est le tableau général qui se dégage. On pourrait parler de génie et de modération, d'objets parfaits et inoubliables et d'une sophistication calme et raffinée, ce qui est une réalisation considérable.

Les pipes White Spot d'Alfred Dunhill sont un produit de la nature et du savoir-faire hautement spécialisé d'artisans choisis. Chaque pipe est fabriquée à partir de bruyère de la plus haute qualité (Erica arborea) et subit plus de 90 processus distincts, répartis sur plusieurs mois. Chaque étape de la production est strictement surveillée et de ce mélange de soin et d'expertise naît l’une des plus belles pipe du monde.
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