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Manufacture de Morlaix
Ze Bistro ! pipes et tabacs :: La grande salle des fumeurs :: Les Tabacs, Les civettes, etc. :: Industries du tabacs
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Manufacture de Morlaix
Merci Claude et Holaf
Au XVIII ème siècle le tabac morlaisien est manufacturé sur les terres du manoir de Pen-an-Ru et emploie des centaines d’hommes qui peupleront le quartier de Troudousten
En 1740 la manufacture prend ses quartiers sur le prolongement du quai de Léon, bâtie par Jean-François Blondel, l'architecte du roi Louis XV.
Le bâtiment est composé de deux grandes cours de déchargement, d'ateliers éclairés par de grandes fenêtres, de deux grands magasins sans lumière pour protéger les stocks de tabacs ainsi que d'autres bâtiments.
L'ensemble accueil plus de 700 ouvriers.
Jusqu'à la fin du XVIII éme siècle les manufactures de tabacs, dont Morlaix, produisent essentiellement des rôles et des carottes, qui une fois délivré aux débitants de tabacs, sont coupés ou râpés en fonction des besoins des consommateurs.
Atelier de confection des rôles
Ce n'est qu'à partir du XIX eme siècle que ce développe l'usage du cigare et de la cigarette.
Les cigares Morlaisiens portent des noms comme : fleur de savane, Mécarillos, Reinitas, Havanitos, Voltigeurs, mini Quai d'Orsay, carré d'As, etc ...
Atelier d'empaquetage du tabac en poudre
A la fin du XIX ème siècle, l'effectif de la manufacture est de 1800 personnes, essentiellement des femmes affectées à la confection manuelle de cigare.
La production se mécanise dès la fin du XIX eme siècle et le nombre d'emplois diminue au fil du temps.
En 1995, l'établissement ne compte plus que 185 employés. La production commence à être délocalisée et c'est aussi cette année là que survient un incendie qui endommage gravement une partie du site.
En 2001 la CCI acquiert le site .
Les bâtiments du 18 eme siècle ( la salle de râpage, les salles de cases du râpé et la cathédrale) sont classés Monuments historiques.
Un projet de reconversion voit le jour.
La " Manu ", jusque là fermée au public, deviendra un nouveau quartier de ville, mêlant activités économiques ( artistes, artisans, associations, entreprises, etc ) et de logements.
Au XVIII ème siècle le tabac morlaisien est manufacturé sur les terres du manoir de Pen-an-Ru et emploie des centaines d’hommes qui peupleront le quartier de Troudousten
En 1740 la manufacture prend ses quartiers sur le prolongement du quai de Léon, bâtie par Jean-François Blondel, l'architecte du roi Louis XV.
Le bâtiment est composé de deux grandes cours de déchargement, d'ateliers éclairés par de grandes fenêtres, de deux grands magasins sans lumière pour protéger les stocks de tabacs ainsi que d'autres bâtiments.
L'ensemble accueil plus de 700 ouvriers.
Jusqu'à la fin du XVIII éme siècle les manufactures de tabacs, dont Morlaix, produisent essentiellement des rôles et des carottes, qui une fois délivré aux débitants de tabacs, sont coupés ou râpés en fonction des besoins des consommateurs.
Atelier de confection des rôles
Ce n'est qu'à partir du XIX eme siècle que ce développe l'usage du cigare et de la cigarette.
Les cigares Morlaisiens portent des noms comme : fleur de savane, Mécarillos, Reinitas, Havanitos, Voltigeurs, mini Quai d'Orsay, carré d'As, etc ...
Atelier d'empaquetage du tabac en poudre
A la fin du XIX ème siècle, l'effectif de la manufacture est de 1800 personnes, essentiellement des femmes affectées à la confection manuelle de cigare.
La production se mécanise dès la fin du XIX eme siècle et le nombre d'emplois diminue au fil du temps.
En 1995, l'établissement ne compte plus que 185 employés. La production commence à être délocalisée et c'est aussi cette année là que survient un incendie qui endommage gravement une partie du site.
En 2001 la CCI acquiert le site .
Les bâtiments du 18 eme siècle ( la salle de râpage, les salles de cases du râpé et la cathédrale) sont classés Monuments historiques.
Un projet de reconversion voit le jour.
La " Manu ", jusque là fermée au public, deviendra un nouveau quartier de ville, mêlant activités économiques ( artistes, artisans, associations, entreprises, etc ) et de logements.
Lennadenn mat
Alexandre- RANG : MEMBRE V.I.P.
- Messages : 4905
Date d'inscription : 06/08/2017
Age : 60
Localisation : Vienne
Re: Manufacture de Morlaix
Très intéressant Papaalino.
Un rôle ?
Carotte, il en reste une trace sr nos débits de tabac, sans que personne n'en connnaise l'origine.
Un rôle ?
Carotte, il en reste une trace sr nos débits de tabac, sans que personne n'en connnaise l'origine.
Re: Manufacture de Morlaix
Merci pour cette découverte mon cher papaalino
tu nous a fait un excellent compte rendu de cette manufacture
de Morlaix avec une très belle documentation. Merci du partage
tu nous a fait un excellent compte rendu de cette manufacture
de Morlaix avec une très belle documentation. Merci du partage
Invité- Invité
Re: Manufacture de Morlaix
Merci Papaalino pour cette historique il est toujours inscrit sur la façade du bâtiment d'ailleurs que c'est une ancienne usine pour le tabac si ma mémoire ne me trahit pas .
James M- client
- Messages : 382
Date d'inscription : 06/08/2017
Age : 39
Localisation : Crucey villages
Re: Manufacture de Morlaix
Comme je l'ai déjà dit en un autre fil, je ne puis que te remercier mon cher Papaalino pour ce très bel exposé.
tabadoc- régulier
- Messages : 2062
Date d'inscription : 03/08/2017
Age : 62
Localisation : sous les vents armoricains
Re: Manufacture de Morlaix
Merci Papaalino d'avoir apporté un grand plus à notre culture. Vraiment bien documenté et intéressant.
Ma beutche- client
- Messages : 375
Date d'inscription : 05/08/2017
Age : 69
Localisation : Suisse Romande
Re: Manufacture de Morlaix
Officiellement, malgré la référence usuelle au bout de carotte dans la blague, ça vient de ça :clod46 a écrit:Un rôle ?
Carotte, il en reste une trace sr nos débits de tabac, sans que personne n'en connnaise l'origine.
"
A l'origine, le tabac était produit et vendu sous forme de petits rouleaux. Pour le consommer, les rouleaux devaient être râpés aux extrémités pour récupérer les feuilles de tabac. Le tabac était ensuite fumé ou mâché selon les préférences du consommateur. Visiblement, ce mode de commercialisation est toujours d'actualité au Brésil où on le trouve en vente sur tous les marchés (un tabac très noir et très concentré).
Revenons à nos carottes, le fait de râper les extrémités donne au tabac cette allure de carotte. L'expression carotte de tabac est désormais connue des buralistes mais également de la plupart des fumeurs. "
_______________________________________________________________
- (D'ailleurs en Bretagne où il assez usité on a tjrs appelé ,en Français, le tabac à chiquer "tabac carotte" du fait de sa forme de boudin à rogner dans un bout.)
Par la suite l'enseigne a été un peu stylisée en cône.
Daymonts- client
- Messages : 658
Date d'inscription : 17/08/2017
Age : 72
Localisation : Ile de France
Re: Manufacture de Morlaix
SUper reportage merci Papaalino ! je ne savais pas qu'il y avait eu une manufacture à Morlaix ...
oursemois- client
- Messages : 55
Date d'inscription : 09/08/2017
Re: Manufacture de Morlaix
Ingrat !
"La Manufacture a fabriqué des produits très divers à l'aide de tabacs de provenances variées. Les transformations successives subies par les feuilles de tabac permettaient d'en faire le commerce sous forme de rôles, de carottes ou de Scaferlati tabac haché, en cigarette, cigares et cigarillo.
Au XIXe siècle, les balles de tabac provenaient de Hongrie, du Levant, d'Europe, de Syrie, d'Algérie, de Cuba ou encore de Virginie, du Maryland, du Kentucky, de Louisiane, de Chine, du Paraguay, de Porto-Rico ou du Brésil.
Le tabac gris Scaferlati
La manufacture de Morlaix assure la fabrication du tabac gris appelé Scaferlati. Trois sortes sont proposées : le supérieur, l'ordinaire, dit aussi Caporal, et le Scaferlati de cantine, dit aussi de troupe. La fabrication de cigarettes a quitté Morlaix, dans le milieu des années cinquante.
Des cigares et cigarillos continuent à y être fabriqués jusqu'à la fin. Les plus connus sont les Voltigeurs, les Niñas, les Reinitas et autres Fleur de savane.
La Manu fabriquera aussi des Chiquitos et des Campeones. Dans les années quatre-vingt, elle fabrique plus de 330 millions de cigares et cigarillos. "
______________________________________
Je me rappelle des Chiquitos merdiques, les Voltigeurs étaient fumables, je crois mêmes qu'il y en avait 2 sortes....
- Des cigarières en action. |
"La Manufacture a fabriqué des produits très divers à l'aide de tabacs de provenances variées. Les transformations successives subies par les feuilles de tabac permettaient d'en faire le commerce sous forme de rôles, de carottes ou de Scaferlati tabac haché, en cigarette, cigares et cigarillo.
Au XIXe siècle, les balles de tabac provenaient de Hongrie, du Levant, d'Europe, de Syrie, d'Algérie, de Cuba ou encore de Virginie, du Maryland, du Kentucky, de Louisiane, de Chine, du Paraguay, de Porto-Rico ou du Brésil.
Le tabac gris Scaferlati
La manufacture de Morlaix assure la fabrication du tabac gris appelé Scaferlati. Trois sortes sont proposées : le supérieur, l'ordinaire, dit aussi Caporal, et le Scaferlati de cantine, dit aussi de troupe. La fabrication de cigarettes a quitté Morlaix, dans le milieu des années cinquante.
Des cigares et cigarillos continuent à y être fabriqués jusqu'à la fin. Les plus connus sont les Voltigeurs, les Niñas, les Reinitas et autres Fleur de savane.
La Manu fabriquera aussi des Chiquitos et des Campeones. Dans les années quatre-vingt, elle fabrique plus de 330 millions de cigares et cigarillos. "
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Je me rappelle des Chiquitos merdiques, les Voltigeurs étaient fumables, je crois mêmes qu'il y en avait 2 sortes....
Daymonts- client
- Messages : 658
Date d'inscription : 17/08/2017
Age : 72
Localisation : Ile de France
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Ze Bistro ! pipes et tabacs :: La grande salle des fumeurs :: Les Tabacs, Les civettes, etc. :: Industries du tabacs
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