La dernière usine française de transformation de tabac va fermer à Sarlat

par **PAT1er** Sam 7 Sep 2019 - 23:23

Triste nouvelle, la dernière usine française de transformation de tabac va fermer à Sarlat.

https://www.sudradio.fr/economie/a-sarlat-les-dernieres-bouffees-du-tabac-francais/

Encore une page de notre histoire qui se tourne.

par **bebert** Dim 8 Sep 2019 - 1:53

Bien triste.....

par **Pierrot Gourmand** Dim 8 Sep 2019 - 16:44

La c'est vraiment la fin.... Quel pays quand même...

par **PAT1er** Lun 9 Sep 2019 - 13:49

En approfondissant mes recherches sur cette usine, il s'agirait de la société "Traditab", qui regroupe un collectif de planteurs de tabac français du Sud-Ouest, cela même où l'on travaille et assemble le 1637. Même si après, cet assemblage est confié à un artisan Belge pour ce qui est de la coupe et du conditionnement, quant adviendra t-il de ce tabac, le "1637", un tabac que j'affectionne?

Je vous adresse ci-après deux liens qui peuvent vous intéresser:

https://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/le-derniere-manufacture-de-tabac-made-in-france-veut-attaquer-l-etat-1128655.html

http://traditab.com/notre-aventure/?age-verified=215018d596

par **bebert** Lun 9 Sep 2019 - 14:50

Merci cher ami pour ces précisions, je suis consterné de voir que nos planteurs ne peuvent survivre.....

par **PAT1er** Jeu 10 Oct 2019 - 19:53

5 Oct 2019 | [size=14]E-cigarette[/size]

Traditab crée la surprise … en lançant des e-liquides dans le réseau des buralistes

Ce sera l’un des points d’attraction du salon Losangexpo, le week-end prochain (à Paris / Porte de Versailles).

Après avoir innové, de façon particulièrement pertinente, sur le marché traditionnel du tabac en lançant la marque 1637 – siglée « tabac du Sud-Ouest » – il y a dix ans (voir Lmdt des 15 juin 2013 et 15 février 2016), Traditab fait le pari de la diversification en investissant le marché du vapotage.

Avec des e-liquides sous la marque Mostacha (« moustachu » en occitan / la réglementation interdisant la réutilisation de la marque 1637). Les premiers flacons devraient faire leur apparition dans les linéaires du réseau des buralistes en début de semaine prochaine.

•• « On sait que le marché global du tabac devrait baisser de 40 à 50 % entre 2016 et 2022. Aujourd’hui, avec le tabac à rouler et les cigarettes, nous tirons notre épingle du jeu. Mais nous devions penser au futur » déclare Jérôme Duffieux, directeur de Traditab, à Sud-Ouest (édition 3 octobre).

•• « Les buralistes nous avaient demandé d’en produire quand les e-liquides sont apparus sur le marché » poursuit le directeur, « mais ce n’était pas notre métier. Et puis nous avons trouvé une entreprise du Sud-Ouest qui savait extraire des arômes par macération.

« Nous avons donc réussi à développer nos propres liquides avec nos propres goûts (blond, corsé et menthol) et nous serons d’ailleurs les seuls à le faire en France selon ce procédé. Nous faisons le pari que nos consommateurs vont retrouver le goût de nos tabacs ».

C’est à partir de la production de trois tabaculteurs locaux (Grateloup-Saint-Gayrand, Cuzorn et Galapian) que sont réalisés les trois liquides mis en vente. Ces producteurs sont d’ailleurs présents sur le packaging (photo et prénom à l’appui), pour renforcer le positionnement « proche du territoire » de la marque.

•• Les e-liquides ne seront disponibles à la vente que dans le réseau des buralistes. Pour le moment, ils seront un millier, principalement dans le Sud-Ouest. Mais ce chiffre devrait progresser à mesure du travail des commerciaux. « Notre métier, c’est de travailler avec des buralistes. Ils ont joué le jeu du local, et on va leur permettre de réaliser un bon niveau de marge avec ce produit » conclut Jérôme Duffieux.

Traditab a choisi un positionnement haut-de-gamme. Ainsi, le flacon sera vendu 6,50 euros. Voir aussi Lmdt du 26 septembre 2019.

par **SebCH** Ven 11 Oct 2019 - 9:12

Pas le choix: pour survivre, il faut s'adapter au marché. Quant on voit la mutation rapide qu'il y a eu dans les tabacs à pipe récemment (Peterson, Dunhill, etc.), c'est bien que le marché du tabac mondial est en pleine réorganisation. Il n'est pas surprenant qu'un petit acteur soit contraint de s'adapter en prenant des mesures drastiques.

par **PAT1er** Ven 11 Oct 2019 - 11:06

Il est certain qu'au vu du marché les acteurs doivent s'adapter à la situation. Par contre, on ne parle pas dans cette histoire de la situation des personnes qui travaillaient dans l'usine de transformation du tabac à fumer de Sarlat. Souhaitons qu'ils n'est pas perdu leur emploi et qu'ils fassent parti de cette nouvelle aventure.

par **SebCH** Ven 11 Oct 2019 - 11:11

Je le souhaite aussi... mais c'est loin d'être certain: les compétences sont différentes, au moins pour certains. D'ailleurs, Traditab dit bien qu'ils ont dû faire appel à une société externe pour l'extraction par macération.

Voyons le verre à moitié plein: les cultivateurs ont encore un débouché...

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Du tabac au e-liquides pour Tradilab.

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