Derniers sujets
» Carnet noir: Alexis Sennpar SebCH Aujourd'hui à 6:11
» 149ème Chapitre
par Fantasio59 Mer 24 Avr 2024 - 22:49
» Présentation des nouveaux membres
par Stéphane Mar 23 Avr 2024 - 12:01
» Pas une présentation mais un petit bonjour amical
par PAT1er Mar 23 Avr 2024 - 11:57
» Pipe Club Morez
par PAT1er Mar 23 Avr 2024 - 11:45
» Je me présente
par PAT1er Mar 23 Avr 2024 - 11:41
» B5 le brun Breton
par Robert Jeu 21 Mar 2024 - 20:51
» avalez vous la fumée ?
par Robert Jeu 21 Mar 2024 - 20:41
» ET UN DE PLUS!!!!
par Robert Lun 18 Mar 2024 - 17:18
» pétun du 6 mars
par papaalino Mer 6 Mar 2024 - 10:29
» Les différentes marques de bourre-pipes
par Robert Ven 1 Mar 2024 - 20:36
» Je fume toujours la pipe et vous?
par Robert Ven 1 Mar 2024 - 20:00
» STEFAN MEYER HUNDERTEINS
par papaalino Mer 21 Fév 2024 - 17:34
» Volutes du 15 février
par Berny Sam 17 Fév 2024 - 20:12
» pétun du 17 février
par papaalino Sam 17 Fév 2024 - 12:03
Qui est en ligne ?
Il y a en tout 1 utilisateur en ligne :: 0 Enregistré, 0 Invisible et 1 Invité Aucun
Le record du nombre d'utilisateurs en ligne est de 257 le Jeu 18 Mar 2021 - 3:43
Heure de Paris
Rechercher
Peterson University Flake
Ze Bistro ! pipes et tabacs :: La grande salle des fumeurs :: Les Tabacs, Les civettes, etc. :: Les Virginias
Page 1 sur 1 • Partagez
Peterson University Flake
Bonjour à tous, j'ai récemment goûté ce tabac. Je n'ai fait qu'un bol pour l'instant mais en voici mon ressentit. Je le gouterai à nouveau bientôt pour compléter mon avis.
University Flake
Ouverture de la boite à minuit trente calé dans le canapé avec un Earl Grey bien infusé.
A l'ouverture une forte odeur difficilement descriptible. Sucré et légèrement acidulé. C'est pas spécialement mon truc. Ça sent presque le bonbon... passons.
Le tabac a apparament subit ce qu'on appelle un topping (j'ai pas trop compris ce que cest, si quelqu'un peut m'expliquer je suis preneur) qui lui confère des aromes de prune. Je suis vraiment pas fan.
Les flakes sont fins et larges. J'en prend un demi dans la longueur que je roule en boule, le place sur la paume de ma main et je frotte mes deux mains l'une contre l'autre afin de l'emietter. Je répète l'opération avec l'autre moitié. Terminé. Le tabac désormais en brins est très humide je le laisse s'aérer un peu et me refais du thé.
Je bourre la pipe sans trop tasser. J'aime bien tout ce rituel, c'est presque aussi plaisant que de fumer la pipe qu'on vient de préparer. Cest partit. J'allume, je tasse, je rallume.
Et la, surprise! c'est bien meilleur que ce à quoi je m'attendais. Je suis vraiment surpris pour le coup.
C'est étonnant. Un peu sucré (ça doit être le VA si je comprends bien), un peu acidulé. Cest pas mauvais du tout en fait. Je ne le fumerai pas tous les jours cest clair mais c'est bon. On a effectivement une room note qui sent quelque chose comme la prune.
Par contre je ne l'ai pas assez laissé s'aérer, la pipe commence à glouglouter. Tant pis on va passer outre cela. Je dois constamment rallumer la bouffarde mais c'est pas grave, je le ferai plus sécher la prochaine fois. Je suis plutôt satisfait du goût et de l'odeur, c'est beaucoup moins hard que la tin note laissait imaginer. Niveau force, je dirais intermédiaire. Pas trop fort, pas trop doux. Il ne pique pas la langue c'est bien.
Pour conclure on a un tabac relativement bon, à fumer de temps à autre. Il a juste une tin note beaucoup trop aromatisée pour moi qui ne suis pas fan des aro. Mais il ne faut pas se fier aux apparences!
Si quelqu'un veut le goûter, j'envoie volontiers des échantillons!
University Flake
Ouverture de la boite à minuit trente calé dans le canapé avec un Earl Grey bien infusé.
A l'ouverture une forte odeur difficilement descriptible. Sucré et légèrement acidulé. C'est pas spécialement mon truc. Ça sent presque le bonbon... passons.
Le tabac a apparament subit ce qu'on appelle un topping (j'ai pas trop compris ce que cest, si quelqu'un peut m'expliquer je suis preneur) qui lui confère des aromes de prune. Je suis vraiment pas fan.
Les flakes sont fins et larges. J'en prend un demi dans la longueur que je roule en boule, le place sur la paume de ma main et je frotte mes deux mains l'une contre l'autre afin de l'emietter. Je répète l'opération avec l'autre moitié. Terminé. Le tabac désormais en brins est très humide je le laisse s'aérer un peu et me refais du thé.
Je bourre la pipe sans trop tasser. J'aime bien tout ce rituel, c'est presque aussi plaisant que de fumer la pipe qu'on vient de préparer. Cest partit. J'allume, je tasse, je rallume.
Et la, surprise! c'est bien meilleur que ce à quoi je m'attendais. Je suis vraiment surpris pour le coup.
C'est étonnant. Un peu sucré (ça doit être le VA si je comprends bien), un peu acidulé. Cest pas mauvais du tout en fait. Je ne le fumerai pas tous les jours cest clair mais c'est bon. On a effectivement une room note qui sent quelque chose comme la prune.
Par contre je ne l'ai pas assez laissé s'aérer, la pipe commence à glouglouter. Tant pis on va passer outre cela. Je dois constamment rallumer la bouffarde mais c'est pas grave, je le ferai plus sécher la prochaine fois. Je suis plutôt satisfait du goût et de l'odeur, c'est beaucoup moins hard que la tin note laissait imaginer. Niveau force, je dirais intermédiaire. Pas trop fort, pas trop doux. Il ne pique pas la langue c'est bien.
Pour conclure on a un tabac relativement bon, à fumer de temps à autre. Il a juste une tin note beaucoup trop aromatisée pour moi qui ne suis pas fan des aro. Mais il ne faut pas se fier aux apparences!
Si quelqu'un veut le goûter, j'envoie volontiers des échantillons!
bob-letanj- client
- Messages : 67
Date d'inscription : 30/11/2019
Re: Peterson University Flake
@bob-letanj je vais tenter une explication du toping telle que j'ai compris ce concept. @Denis Mc Kie s'y connaît bien mieux, vraiment, et j'espère qu'il pourra soit confirmer mes propos, soit me corriger.
En substance, pour faire un tabac aromatisé, tu pars d'une base de tabacs qui n'est pas aromatisé, vu que la nature ne s'en occupe pas toute seule
Ensuite, tu as deux méthodes: le casing (ou sauçage) qui permet d'avoir un "cased tobacco" et le flavoring ou topping (ou aromatisation) qui permet d'avoir un "topped tobacco". A préciser qu'en français, parce qu'on préfère quand même prendre un bon apéro avec les copains plutôt que de couper les cheveux en quatre, on va pas se casser la tête et sauçage et aromatisation sont en faits utilisés de façon à peu près identique.
Alors le saucing, c'est quelque chose qu'on fait avant de hacher les feuilles de tabac. Ça nécessite un adjuvant assez liquide et souvent un peu gras car parfois additionné de propylène glycol pour retenir l'humidité.
Le flavoring, lui, intervient plus tard dans le processus. Il s'agit plutôt de pulvériser des composés aromatiques (whisky par exemple) une fois les feuilles de tabac hachées et avant l'empaquetage. Ça imprègne moins le tabac, mais ça s'évapore beaucoup plus vite une fois la boite ouverte.
Si on veut simplifier, dans le casing, tu fais mariner tes feuilles de tabac. Dans le flavoring, tu pulvérise ton "assaisonnement" sur le tabac une fois que ce dernier est prêt.
Le flavoring est plus "léger" que le casing, mais aussi plus volatile.
Voilà. J'espère que j'ai pas dit trop de conneries...
En substance, pour faire un tabac aromatisé, tu pars d'une base de tabacs qui n'est pas aromatisé, vu que la nature ne s'en occupe pas toute seule
Ensuite, tu as deux méthodes: le casing (ou sauçage) qui permet d'avoir un "cased tobacco" et le flavoring ou topping (ou aromatisation) qui permet d'avoir un "topped tobacco". A préciser qu'en français, parce qu'on préfère quand même prendre un bon apéro avec les copains plutôt que de couper les cheveux en quatre, on va pas se casser la tête et sauçage et aromatisation sont en faits utilisés de façon à peu près identique.
Alors le saucing, c'est quelque chose qu'on fait avant de hacher les feuilles de tabac. Ça nécessite un adjuvant assez liquide et souvent un peu gras car parfois additionné de propylène glycol pour retenir l'humidité.
Le flavoring, lui, intervient plus tard dans le processus. Il s'agit plutôt de pulvériser des composés aromatiques (whisky par exemple) une fois les feuilles de tabac hachées et avant l'empaquetage. Ça imprègne moins le tabac, mais ça s'évapore beaucoup plus vite une fois la boite ouverte.
Si on veut simplifier, dans le casing, tu fais mariner tes feuilles de tabac. Dans le flavoring, tu pulvérise ton "assaisonnement" sur le tabac une fois que ce dernier est prêt.
Le flavoring est plus "léger" que le casing, mais aussi plus volatile.
Voilà. J'espère que j'ai pas dit trop de conneries...
_________________
“Les fumeurs de pipes passent beaucoup de temps à nettoyer, préparer et s’amuser avec leur pipe, ils n’ont pas le temps d’avoir des problèmes.” -Bill Vaughan
"Traitez les gens comme s'ils étaient ce qu'ils devrait être, et vous les aiderez ainsi à devenir ce qu'ils peuvent être." - Goethe
SebCH- modérateur
- Messages : 926
Date d'inscription : 06/08/2017
Age : 43
Localisation : Au pays des 13 étoiles
Re: Peterson University Flake
Une ancienne revue que j'avais donnée ailleurs...Les flakes sont bien découpés, très réguliers et d'une épaisseur moyenne , ne collant pas les uns aux autres. La couleur en est d'un brun franc assez profond, avec quelques éléments plus clairs. L'odeur en est franche et ronde, d'un tabac naturel, avec une aromatisation très légère liée à la prune.
Ayant décidé de fumer ce fake émietté, je me suis livré à cette opération. Les brins issus de ce fake sont assez longuet un peu ligneux, mais le bourrage s'est cependant effectué sans difficulté majeure. Les pipes ayant testé ce tabac sont une boule écume et une bent bulldog bruyère.
L'allumage se doit d'être bien prolongé comme souvent avec les flakes, mais une fois l'allumage réalisé le fumage s'effectue sans difficulté majeure.
Le rendu du tabac a été assez différent avec l'écume et la bruyère. Je dirais qu'avec l'écume l'impression a été beaucoup plus "analytique". Globalement je dirais que le burley prend régulièrement le pas sur le virginia, mais qu'en début et jusqu'au milieu du bol ce dernier arrive tout de même à se faire sentir avec ses caractéristiques douces et sucrées. Par contre je n'ai pas retrouvé d'aromatisation bien évidente. En fin de bol le burley a franchement pris l'ascendant, on retrouve ses gouts de coque et de noisette grillées. Cette dernière partie de bol a dû d'ailleurs dans mon expérience faire l'jet d'un nouvel allumage systématique, l'entretien du fumage de début de bol ayant nécessité l'usage régulier du tasse-braise ce qui a un peu compacté la fin du bol nécessitant une aération puis un réallumage.
L'écume m'a donc laissé l'impression d'un tabac assez franc, voire un peu rude, sans caractère très marqué . La bruyère m'a semblé rendre plus d'hommage à ce tabac, avec un fondu-enchainé plus intéressant entre les deux composantes du tabac, et ce au profit du virginia. le caractère rond et sucré de ce dernier apparaît beaucoup plus, et l'on retrouve une impression très légèrement alcoolisée liée sans doute à la prune. Toujours une prédominance de burelé en fin de bol, mais moins prolongée que dans l'écume.
La charge nicotinique n'est pas négligeable en fin de bol, mais reste tout à fait tolérable si l'on ne fume pas trop rapidement.
Au total un tabac qui reste en tout cas à mon sens intéressant à découvrir.Le voir dans une rotation ne me gênerait pas.
Ayant décidé de fumer ce fake émietté, je me suis livré à cette opération. Les brins issus de ce fake sont assez longuet un peu ligneux, mais le bourrage s'est cependant effectué sans difficulté majeure. Les pipes ayant testé ce tabac sont une boule écume et une bent bulldog bruyère.
L'allumage se doit d'être bien prolongé comme souvent avec les flakes, mais une fois l'allumage réalisé le fumage s'effectue sans difficulté majeure.
Le rendu du tabac a été assez différent avec l'écume et la bruyère. Je dirais qu'avec l'écume l'impression a été beaucoup plus "analytique". Globalement je dirais que le burley prend régulièrement le pas sur le virginia, mais qu'en début et jusqu'au milieu du bol ce dernier arrive tout de même à se faire sentir avec ses caractéristiques douces et sucrées. Par contre je n'ai pas retrouvé d'aromatisation bien évidente. En fin de bol le burley a franchement pris l'ascendant, on retrouve ses gouts de coque et de noisette grillées. Cette dernière partie de bol a dû d'ailleurs dans mon expérience faire l'jet d'un nouvel allumage systématique, l'entretien du fumage de début de bol ayant nécessité l'usage régulier du tasse-braise ce qui a un peu compacté la fin du bol nécessitant une aération puis un réallumage.
L'écume m'a donc laissé l'impression d'un tabac assez franc, voire un peu rude, sans caractère très marqué . La bruyère m'a semblé rendre plus d'hommage à ce tabac, avec un fondu-enchainé plus intéressant entre les deux composantes du tabac, et ce au profit du virginia. le caractère rond et sucré de ce dernier apparaît beaucoup plus, et l'on retrouve une impression très légèrement alcoolisée liée sans doute à la prune. Toujours une prédominance de burelé en fin de bol, mais moins prolongée que dans l'écume.
La charge nicotinique n'est pas négligeable en fin de bol, mais reste tout à fait tolérable si l'on ne fume pas trop rapidement.
Au total un tabac qui reste en tout cas à mon sens intéressant à découvrir.Le voir dans une rotation ne me gênerait pas.
tabadoc- régulier
- Messages : 2064
Date d'inscription : 03/08/2017
Age : 62
Localisation : sous les vents armoricains
Sujets similaires
» Question Blackwoods Flake McClelland
» HH Latakia Flake
» Le St James Flake
» Mac Baren HH Burley Flake
» Davidoff, Flake Medallions (Orlik) [VA/PE ]
» HH Latakia Flake
» Le St James Flake
» Mac Baren HH Burley Flake
» Davidoff, Flake Medallions (Orlik) [VA/PE ]
Ze Bistro ! pipes et tabacs :: La grande salle des fumeurs :: Les Tabacs, Les civettes, etc. :: Les Virginias
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum