Triste nouvelle pour les fumeurs de pipe et la maison Butz-Choquin.

A la lecture d'un post sur Fumeur de pipe, j'apprends la triste nouvelle de la mise en liquidation judiciaire de la maison Butz-Choquin. Encore un pan de l'industrie pipière sanclaudienne qui s'en va   

https://www.societe.com/societe/etablissements-berrod-regad-646150110.html

Triste en effet, surtout pour les personnels qui restent sur le carreau...

L’une de mes BC 

Bien triste nouvelle en effet... pour la région et les fumeurs d'un peu partout...

Je n'avais qu'une BC, une pipe de l'année, qui a rejoint la vitrine de la Confrérie en juin dernier. 

Je constate que des artisans talentueux ont soit arrêté, soit recentré leur activité pour en faire une activité plus accessoire, faute d'en vivre, et que des grands noms disparaissent.

Il serait intéressant de savoir pourquoi... Rétrécissement du marché ? Modification des attentes des clients ? Concurrence exacerbée par l'accès au marché international ?

Je ne sais pas... C'est tout de même un peu inquiétant pour l'avenir. 

@finou39 tu as peut-être des idées sur les causes des difficultés rencontrées par les pipiers ?

Je te rejoins sur ton constat mon cher SEb. Quant à savoir pourquoi ? Le rétrécissement du marché est à mon avis certain, il n'y qu'à constater le nombre de fumeurs de pipes que nous croisons sur notre chemin, et dans notre entourage, nous sommes désormais des dinosaures. Cela-dit, même s'il y a une concurrence exacerbée par l'accès au marché international, elle est du en majorité à l'accès sur la toile des sujets qui intéressent les internautes, même si nombre d'entre nous préfère acquérir une nouvelle pipe qu'après l'avoir eu en main. Pour tout dire, je pense qu'à notre époque, et même si les maisons pipières exposent et revendent leur produit par l'intermédiaire des buralistes, qui n'y connaissent rien, du moins pour la très grande majorité d'entre eux, se passer de la toile est à mon sens une grande erreur. Combien même une pipe ne s'acquière pas sur un rayonnage de grand magasin, une pipe devrait être acquise auprès d'une maison pipière de renom sans aucune réticence, à la condition il va s'en dire d'une irréprochable qualité et d'une confiance sans faille entre le fumeur et le fabriquant.

J'avais en effet entendu parler depuis un moment des difficultés financières de BC, donc ce n'est pas vraiment une surprise. Mais c'est bien triste quand même. 
Je pense surtout au personnel qui risque fort de se retrouver sans emploi.

C'est en effet une bien triste révélation. Malheureusement, il me semble qu'il ne reste aujourd'hui plus grand chose à St Claude de son (autrefois grande) industrie pipière...

Norsum a écrit:Je pense surtout au personnel qui risque fort de se retrouver sans emploi.

Il est probable que certains des employés de BC se retrouvent purement et simplement "dans la m*rde" (désolé de le dire comme ça). Mais je suppose quand même qu'ils étaient tous depuis quelques temps déjà au courant de la situation précaire dans laquelle se trouvait l'entreprise et se doutaient donc que la fermeture de BC surviendrait tôt où tard, alors j'ose espérer que la plupart ont su prendre les dispositions qui s'imposaient et trouver à temps un travail de remplacement. Mais même s'ils ont retrouvé du travail ou que d'une manière où d'une autre ils ont su assurer leurs arrières financièrement, ça reste un coup dur pour eux car ces emplois qu'ils ont perdus étaient de ces métiers que l'on fait par passion. 

Effectivement, mes pensées vont en premier lieu aux employés, à eux, qui lorsque j'ai eu l'occasion de visiter leur lieu de travail, étaient fiers de nous montrer le savoir faire d'une entreprise bicentenaire qui exportait à travers le monde. Mais également à Denis Blanc qui est aux commandes. En ces temps difficiles, je leur souhaite à tous des jours à venir meilleurs. Plus qu'une marque, c'est un style, des formes qui leurs sont propres qui disparaissent.

Triste nouvelle et je fumerai ma seule et unique BC avec mes pensées qui vont aux employés et à leur chef d'entreprise, monsieur Denis Blanc.

En effet, c'est triste. Je pense pour sauver l'industrie pipière sanclaudienne, CHACOM et BUTZ- CHOQUIN aurait pu se rapprocher.