Tabac Chacom N°4 (VA/PE)

des 4 c'est celui que je préfère et je partage ton point de vue. Merci pour ta revue.

Bonjour à tous, j'ai goûté ce tabac l'autre jour et en voici mon premier avis:
Chacom numéro 4
Un mélange de Virginia et de Périque.
J'aimerais bien savoir les proportions
J'ouvre la boîte délicatement. Et sens.
Ça sent très fort, tout comme le University Flake précédemment testé mais cest plus acide et fumé. L'odeur a froid ne me plaît pas énormément mais c'est mieux que le Peterson précédemment cité. Je prend un flake et l'effrite entre mes deux mains. Il est pas trop humide. Je sens le tabac que j'ai émiété. L'odeur est moins prenante que dans la boîte, cest un bon signe. Je mets de côté les brins pour qu'ils prenne un peu l'air et me refais du thé.
J'ai laissé la boîte ouverte et apres avoir pris un peu l'air elle a maintenant une bonne odeur acidulée avec comme des notes de pain d'épice mais c'est très léger. Bien plus agréable qu'à l'ouverture de la boite. Comme quoi vaut mieux entreposer le tabac dans des bocaux.
Je change de bouffarde et opte pour une Chacom Panthère courbée.
Le tabac est juste comme il faut, il se bourre très bien. Je ne fais qu'un demi bol.
J'allume, je tasse et je rallume.
Le tabac semble assez fort ça me plaît déjà. Il y a ce goût légèrement sucré du Virginia, ça continue de m'étonner novice que je suis.
On sent un goût qui ressemble au pain d'épice ou même du caramel mais c'est très léger.
La room note est gourmande.
Point négatif la fumée pique un peu la langue mais je n'ai mis aucun filtre.
Le tabac se consume normalement.
La pipe ne glougloute pas.
Jarrive a la fin du bol sans m'en apercevoir. Il n'y a pas grande différence entre le début, le milieu et la fin. Cest assez homogène en soit.
Un tabac certes pas mauvais mais pas une révélation non plus, à retester pour un second avis.

Voilà ce que j'ai pu noter pendant ma première dégustation

Le fait de laisser ce type de tabac aérer un peu avant de bourrer ta pipe est une bonne chose, à mon avis. Du moins je fais de même, cela permet à ce dernier de laisser évaporer les effluves trop marquantes de certains tabacs, et de l'utiliser à une bonne hygromètrie. Pour ce qui est de mettre son tabac dans de bocaux de type "Le Parfait", j'opère également ainsi, toutes blagues ou boites ouvertes y sont de facto déposées. Cela permet d'éviter qu'il ne sèche, et de plus, lorsque tu y plonges ton nez, tu as un meilleur ressenti de ton tabac. Tu observes que ta langue pique un peu, alors si je peu me permettre un conseil, essaye le en fumant doucement, tout, tout doucement...

Ce tabac me fait de l'œil...
Il me faut absolument me le procurer...
sinon, quid du No 5 qui a l'air également appétissant

Quelqu'un l'aurait il goûté ?

Le CHACOM N°5 : Broken Flake de caractère mariant du Dark Virginia, une généreuse portion de Latakia, ainsi que du Black Cavendish et du Périque.

C'est la description qui en est faite sur le site de Chacom, et effectivement mon cher frère, moi aussi j'aimerai bien avoir un retour sur ce tabac. Le mélange est intrigant. Par chez moi, les goélands volent sur le dos pour ne pas voir la misère tabagique qui y règne, mais s'y l'occasion m'est donnée de mettre la main dessus, je te partagerai volontiers ce tabac.

Oups!!! Je me suis trompé de numéro Cela dit, le  numéro 5 m'intrigue! Pour ce qui concerne le n°4, j'ai eu l'occasion de le déguster lors de sa présentation à Saint-Claude et il ne m'avait pas déplu, cela remonte un peu, mais je le comparais à l'époque au Capstan Gold.

Très intrigué par cette gamme de chez Chacom ! Faudrait que je m’y essaye....

Merci pour vos avis les amis

PAT1er a écrit:Le CHACOM N°5 : Par chez moi, les goélands volent sur le dos pour ne pas voir la misère tabagique qui y règne, mais s'y l'occasion m'est donnée de mettre la main dessus, je te partagerai volontiers ce tabac.

Je ne sais pas si tes goélands ont fumé du Latiaka, mais l'image des loopings sur le dos est réjouissante

Il fait beau… suffisamment beau pour être dehors avec en sus, un petit vent frais qui vient renforcer le sentiment de bien-être.
Les conditions sont réunies pour attaquer un fumage dont je rêvais depuis longtemps. Je ne sors pas très souvent mes pipes car trouver le moment idéal en anticipant une petite heure de tranquillité sans interruption par le vent, les voisins qui tronçonnent, ceux qui se font creuser une tranchée au tractopelle, ceux qui crient très fort comme s’ils étaient dans un cour de ferme croyant fermement qu’une simple rangée d’arbustes est une protection phonique suffisante, cette quête donc est difficile et ces moments sont rares.
Aujourd’hui, les conditions semblent réunies. L’estomac est rempli mais le besoin de siester marque le pas. L’heure est donc venue.
Yoda, le chat de ma voisine Denise, vient de passer sous le grillage et se dirige dignement vers l’avant de mon jardin, devant la maison. Pas un regard vers nous, il est chez lui. Parfois il se plante à bonne distance et nous contemple. Je lis alors dans son regard la générosité qu’il nous octroie à bien vouloir nous laisser vivre sur son territoire. J’en suis souvent ému et point de loyer entre nous, il lui suffit d’arpenter doucement sa terre conquise sans qu’on le distraie de ses occupations favorites. Il va certainement vérifier que le tas de bois que j’ai déplacé ce matin est bien rangé puis s’affaler sur le béton chaud de sa descente de garage et contempler le ballet d’un couple de merle à qui il loue également une partie de sa propriété. A ses risques et périls malgré tout car ledit couple n’est pas avare de coups de becs et il n’y a pas si longtemps pépère s’est retrouvé chez le véto avec quelques blessures dont les suites infectieuses lui auront valu une jolie collerette orange.
Bref, il contemple malgré tout. C’est un paisible, et pour cet aspect c’est comme un frère pour moi.
Le retrouver un jour pipe au bec n’aurait rien pour me surprendre.
Mon matériel est prêt. Un bonne Courrieu droite naguère vendue par Norsum, briquet à gaz de médiocre qualité (les briquets Zippo c’est bien mais faut tout le temps recharger) mais qui fait des flammes, tasse braise en bois nostalgique des bonnes années au manoir… tout est ok.
J’ouvre la boite du Chacom N°4 et elle fait Plop… signe de fraîcheur.
Je hume les flakes qui se découvrent à moi (paquet rectangulaire dans une boite ronde… choix curieux) et cherche à en sentir les secrets. Rien d’extraordinaire, odeurs de virginia et de concombre !!
Je ne suis pas très doué et l’incongruité de mes sensations me pousse à fermer les yeux et à chercher mieux… Raisins secs bon sang ! et qui auraient mariné dans quelque millilitre de rhum peut-être.
L’hygrométrie est bonne, pas gras, rien à sécher. Coupaillage aux ciseaux, bourrage aisé et pan !! la flamme dans la gueule du fourneau. Pas de quartiers. Je tire un coup la fumée et ça démarre très doux. Trop doux, bien que crémeuse la fumée se fait timide. Douceur est le maître mot du fumage de virginias. Mais la sensation ne vient pas vite. Dans un premier temps, la seule sensation même,c’est le sentiment d’avoir acheté du vent. Du vent à 440 euros le kilo, c’est un peu rageant mais hue moussaillon il convient d’insister un peu. L’aspect virginia est présent et se confirme peu à peu mais sans vraiment le côté sucré et surtout, de périque point !
Je n’ai pas le sentiment qu’il ait daigné se manifester ce périque, peut-être viendra-t-il un autre jour. Le bougre est taquin et il me laisse en tête à tête avec son copain de virginie. Un paresseux celui-là. Il faut le téter à la fois fort et doucement pour le goûter bien. A l’usage il est bien là. Bien loin de ses cousins Dunhill flake (dont le goût m’avait été donné par mon inénarrable ami Nightcap, le copain des forum pas le tabac) et Best brown flake, mes références qui je le crains ont disparu des étals.
J’en reviens au copain Chacom. En positivant, il n’est pas mauvais. On peut lui tirer sur la tronche, il ne regimbe pas. L’autre avantage c’est qu’il est meilleur à la moitié du tirage et bon jusqu’à la fin sans devenir acide. J’ai tendance à détester les fins de bol, effet de trop plein ou bien fond de sauce qui aurait tourné je ne sais qu’en penser. A moins que ce ne soit plus émotionnel, à l’image de « post coïtum omne animal triste ». Tant que ce n’est pas «  coïtus interruptus », on fait avec.
Mais là, non. Ce Chacom se laisse tutter jusqu’au bout. Il n’a donc pas tous les défauts. Il est même sympa et se montre charmant pour la combustion.. pas trop, trop de rallumages. Je pense qu’il est plein de finesse quoique j’aie pu lire à son sujet et ne se laisse pas faire du premier coup. J’ai le sentiment qu’au contraire de ce qui a été dit, il faut le fumer et le déguster à chaque bouffée , quitte à s’endormir certes !!!Voilà qui me donne envie d’y revenir avec un autre modèle de fourneau.. Peut-être plus petit (j’y mettrai probablement la moitié d’un flake)… Je vais le traquer ce petit salopard et on verra bien ce que ça va donner, laissons lui sa chance.
Pour info, j’ai également acquis un Chacom N°5 chez le même revendeur, mais fumant peu je vais d’abord finir mes investigations sur ce premier modèle et plus tard, et bien on passera au suivant.
En conclusion, un gros travail en vue mais peut-être le mérite-t-il !

Merci beaucoup pour cette agréable revue Cadfael