Pensée du jour

Une petite pensée pour les 400 millions et plus de petites et grandes bêtes ( kangourous, koalas...etc.) qui sont mortes dans les incendies en Australie..

Évidemment une pensée aussi pour les pertes humaines et la nature en général...

Oui c’est bien triste, nous sommes en train de détruire notre planète, la folie des hommes n’a pas de limites....

La seule chose qui me console, c'est que la nature est tellement puissante que si un jour l'espèce humaine disparaissait ou venait tout au moins à fortement diminuer (et ce n'est pas totalement impossible...), cette même nature repartirait sans doute, peut-être sous une forme différente, mais elle repartirait

tabadoc a écrit:La seule chose qui me console, c'est que la nature est tellement puissante que si un jour l'espèce humaine disparaissait ou venait tout au moins à fortement diminuer (et ce n'est pas totalement impossible...), cette même nature repartirait sans doute, peut-être sous une forme différente, mais elle repartirait

Effectivement... On a besoin de la nature, mais la nature n'a pas besoin de nous. Pourtant on se comporte comme si c'était le contraire...

Berny a écrit:

tabadoc a écrit:La seule chose qui me console, c'est que la nature est tellement puissante que si un jour l'espèce humaine disparaissait ou venait tout au moins à fortement diminuer (et ce n'est pas totalement impossible...), cette même nature repartirait sans doute, peut-être sous une forme différente, mais elle repartirait

Effectivement... On a besoin de la nature, mais la nature n'a pas besoin de nous. Pourtant on se comporte comme si c'était le contraire...

Je suis d'accord avec vous, mais attention à ne pas en venir à espérer ce déclin de l'humanité dont vous parlez. La meilleure solution, celle qu'il faut espérer en premier lieu, est que nous apprenions à changer de manière à rendre raisonnable notre impact sur l'environnement, à ne plus épuiser la nature au delà de ses capacités de régénération, et ainsi pouvoir continuer à vivre en même temps que le reste de la création. Des choses irréparables ont été commises, mais la nature reste belle et il est à garder à l'esprit que: "tant qu'il y a de la vie il y a de l'espoir". Ne baissons pas les bras tant qu'il reste encore des choses belles à défendre.
D'aucuns prétendront que je refuse de voir la réalité et/ou que je n'y connais rien sur les questions d'écologie (ce qui est faux: preuve en est qu'avant de me réorienter dans les arts du bois, j'avais fait un BTS Gestion & Protection de la Nature), et encore que mon point de vue est idéaliste, peut-être même utopique... mais je préférerais toujours compter sur un miracle plutôt que de désirer la fin de l'humanité.

Berny a écrit:

tabadoc a écrit:La seule chose qui me console, c'est que la nature est tellement puissante que si un jour l'espèce humaine disparaissait ou venait tout au moins à fortement diminuer (et ce n'est pas totalement impossible...), cette même nature repartirait sans doute, peut-être sous une forme différente, mais elle repartirait

Effectivement... On a besoin de la nature, mais la nature n'a pas besoin de nous. Pourtant on se comporte comme si c'était le contraire...

Je vous rejoins sur vos propos. L'homme ne sera hélas jamais raisonnable.

Asmascega a écrit:

Berny a écrit:

tabadoc a écrit:La seule chose qui me console, c'est que la nature est tellement puissante que si un jour l'espèce humaine disparaissait ou venait tout au moins à fortement diminuer (et ce n'est pas totalement impossible...), cette même nature repartirait sans doute, peut-être sous une forme différente, mais elle repartirait

Effectivement... On a besoin de la nature, mais la nature n'a pas besoin de nous. Pourtant on se comporte comme si c'était le contraire...

Je suis d'accord avec vous, mais attention à ne pas en venir à espérer ce déclin de l'humanité dont vous parlez. La meilleure solution, celle qu'il faut espérer en premier lieu, est que nous apprenions à changer de manière à rendre raisonnable notre impact sur l'environnement, à ne plus épuiser la nature au delà de ses capacités de régénération, et ainsi pouvoir continuer à vivre en même temps que le reste de la création. Des choses irréparables ont été commises, mais la nature reste belle et il est à garder à l'esprit que: "tant qu'il y a de la vie il y a de l'espoir". Ne baissons pas les bras tant qu'il reste encore des choses belles à défendre.
D'aucuns prétendront que je refuse de voir la réalité et/ou que je n'y connais rien sur les questions d'écologie (ce qui est faux: preuve en est qu'avant de me réorienter dans les arts du bois, j'avais fait un BTS Gestion & Protection de la Nature), et encore que mon point de vue est idéaliste, peut-être même utopique... mais je préférerais toujours compter sur un miracle plutôt que de désirer la fin de l'humanité.

Je n'espère bien sûr pas un déclin de l'humanité. Maintenant il faut bien se dire que notre rythme de croissance démographique et industriel plus qu'exponentiel arrivera sans doute un jour (je ne sais pas quand, le plus tard possible...) à nous foutre dans le mur. Tu connais sans doute çà mieux que moi compte-tenu de ta formation, mais force est de constater que même des solutions alternatives en écologie ne sont peut-être pas si écologiques que cela: j'en prends pour preuve le mythe de la voiture électrique, qui pour faire fonctionner ses batteries aura toujours besoin de plus de terres rares qui pour être extraites passeront par une déforestation massive... Ces n'est que l'avis d'un candide, mais tout cela reste inquiétant à terme. Et quand j'ai vu les images du martyre des koalas la semaine dernière, c'est peut-être de la sensiblerie, mais quand j'apprends que les incendies monstres sont liés à la déforestation massive entre autres, j'ai parfois honte pour l'espèce humaine sur terre et son inconséquence coupable.

tabadoc a écrit:Je n'espère bien sûr pas un déclin de l'humanité. Maintenant il faut bien se dire que notre rythme de croissance démographique et industriel plus qu'exponentiel arrivera sans doute un jour (je ne sais pas quand, le plus tard possible...) à nous foutre dans le mur. Tu connais sans doute çà mieux que moi compte-tenu de ta formation, mais force est de constater que même des solutions alternatives en écologie ne sont peut-être pas si écologiques que cela: j'en prends pour preuve le mythe de la voiture électrique, qui pour faire fonctionner ses batteries aura toujours besoin de plus de terres rares qui pour être extraites passeront par une déforestation massive...

Le problème c'est que les soi-disant solutions qui nous sont proposées, comme ton exemple de la voiture électrique, ne sont pas données par les bonnes personnes. C'est très rare qu'une chose prétendue viable sur le plan écologique le soit réellement dès lors qu'il y a des enjeux économiques/financiers derrière. On dit à tout le monde que telle ou telle chose est écologique, et les gens qui sont animés d'une bonne volonté font des efforts et investissent dans ces solutions... alors qu'elles sont seulement des leurres qui n'ont pas d'autre but que de nous éloigner des vraies bonnes solutions. Aucune réelle solution ne nous sera proposée par les industriels ou les politiques, qui ont tous deux bien plus intérêt à ce que les choses restent ce qu'elles sont; mais le fait est qu'ils ont les médias à leur service et savent bien s'en servir pour nous convaincre de ce qu'on doit considérer comme écolo ou non (alors que ceux qui ont les vraies solutions n'ont quant à eux aucun moyen pour alerter la masse).
Pourtant avec le recul on voit bien que ces produits ayant pour but de minimiser notre impact sur l'environnement (voitures électriques, éoliennes, ...) et ces outils censés mesurer celui-ci (le bilan carbone par exemple) ont tous leurs faiblesses et limites, et ne sont finalement pas à la hauteur de ce qui nous était promis lorsqu'ils étaient "nouveaux". Pourquoi alors les produits et outils qu'on nous propose actuellement seraient meilleurs?

Je suis conscient qu'en disant cela j'ai l'air de passer d'un discours optimiste à pessimiste, mais je rétablirai l'équilibre en disant que je pense que les gens ne se laisseront plus berner très longtemps, et cesseront un jour de se contenter des "solutions" toutes faites qu'on leur propose sur des plateaux pour aller en inventer eux-même de plus efficaces. Tout comme ceux qui ne juraient que par le label Bio il y a quelques années et qui sont aujourd'hui ceux qui en ont compris les limites et les mensonges et font désormais pousser leurs propres légumes dans leur jardin... Les choses avancent, lentement certes, mais elles avancent.

Ces conflits d'intérêts que cela engendre et qui sont à porter au plan mondial. L'homme saura-t-il un jour s'unir pour régler amiablement ces problèmes? J'ai malheureusement des doutes, et à ce jour il a toujours était tenté de le faire par la force, et l'actualité nous prouve chaque jour qu'il n'est hélas pas prêt d'en changer...

PAT1er a écrit:Ces conflits d'intérêts que cela engendre et qui sont à porter au plan mondial. L'homme saura-t-il un jour s'unir pour régler amiablement ces problèmes? J'ai malheureusement des doutes, et à ce jour il a toujours était tenté de le faire par la force, et l'actualité nous prouve chaque jour qu'il n'est hélas pas prêt d'en changer...

Il est trop facile de se mettre à penser mal de l'homme si on voit les choses depuis un seul et unique angle: le plan mondial. Car sous cet angle, les choix et les agissements que l'on croit être ceux des peuples et des nations ne sont en réalité pas ceux de chacun de leurs citoyens, mais seulement de leurs dirigeants, ou en tout cas des personnes et des organisations qui ont du pouvoir. Or l'homme ne se limite pas à ces quelques individus et l'espèce humaine dans son ensemble ne peut donc pas être définie (et jugée) à travers les seuls agissements de ceux-ci.